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Oman se prépare à l’après-pétrole

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Depuis bientôt un demi-siècle, le discret sultanat vit dans l’opulence grâce aux revenus de l’or noir. Mais la chute des cours l’an dernier a montré l’urgence de réfléchir à d’autres sources de revenus.

On dirait un énorme paquebot blanc échoué en surplomb du front de mer, dans la zone résidentielle de Qurum, comme déposé là un jour de grande tempête. L’hôtel Crowne Plaza Muscat est le plus ancien de Mascate. A l’époque, il y a quarante ans, on avait choisi le meilleur emplacement. Le directeur, Hervé Corvest, raconte : «Au départ, c’était un pays désertique. En un demi-siècle, le sultan a développé Oman d’une façon exceptionnelle, au niveau éducation, médecine ou alimentaire.» Ici, l’argent de l’or noir coule encore à flots. Les échangeurs, les autoroutes éclairées en plein désert, les écoles, pas d’impôt, c’est grâce au pétrole. Mais jusqu’à quand ? «Ce focus sur le pétrole date des années 70, explique Hervé Corvest. Les réserves, ainsi que de gaz, sont importantes. Le problème, avec la baisse des cours, c’est de moins en moins rentable de l’extraire, d’autant que la qualité et les quantités sont moindres qu’en Arabie saoudite ou qu’au Qatar.» Alors depuis quelques années, le sultanat s’est ouvert au tourisme. A l’hôtel Crowne Plaza, on croise aussi bien des familles que des hommes d’affaires autour de la piscine.

Lui écrire herve.corvest@ihg.com

Par Emmanuel Langlois, France Info

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