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Affaire Lambert, qu’en est-il de l’euthanasie en Europe ?

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Le député de La Rochelle Olivier Forlani a déposé une proposition de loi pour « instituer la hiérarchisation de la parole portée par la famille et les proches concernés par une décision d’arrêt des traitements d’une personne, susceptible d’entraîner le décès ». Le député souhaite que, lorsque la personne n’est plus en capacité d’exprimer sa volonté et qu’il n’y a pas de directive anticipée, l’époux, le partenaire de Pacs ou le concubin soit prioritaire sur la parole portée par les enfants ou les parents.

Cette disposition existe déjà en Belgique qui autorise l’euthanasie active (acte volontaire en vue d’abréger la vie du patient), tout comme les Pays-Bas et le Luxembourg. En Suisse, l’euthanasie active est interdite, mais celle passive (cesser un traitement maintenant un patient en vie) est tolérée ainsi que le suicide assisté. En France, la loi Leonetti autorise l’euthanasie passive (sans toutefois dire qui est autorisé à prendre des décisions si le patient est inconscient), tout comme la Norvège, la Finlande, la Suède. En Allemagne, l’euthanasie passive est autorisée à condition que le patient ait donné son consentement auparavant, tout comme en Hongrie. En Italie et en Grande-Bretagne, on a le droit d’arrêter les soins. En Espagne, l’euthanasie est possible si le patient l’a exprimé avant en faisant inscrire cette possibilité sur son dossier médical et sur un fichier national. Partout ailleurs, l’euthanasie, passive ou active, est formellement interdite.

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