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Destinations au banc d'essai

Qui sont ces Français… au Japon?

Troisième puissance mondiale, le Japon est un pays qui attire de nombreux Français… mais pour réussir leur expatriation, il leur est fortement recommandé de maîtriser le japonais !

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Qu’on se le dise : le Japon est le quatrième pays au monde en nombre de travailleurs étrangers. Si la plupart d’entre eux vient des autres pays asiatiques, les Occidentaux sont aussi présents partout sur l’archipel. La principale raison en est que le vieillissement de sa population oblige le pays à avoir recours à une main-d’œuvre étrangère. Les Français sont de plus en plus nombreux au Japon, plus de 10 500 en 2019 inscrits au registre consulaire (une population estimée à plus de 15 000 membres), avec une hausse de près de 3% par rapport à 2018.

> Où sont les Français au Japon ?

C’est à Tokyo que le nombre de Français est le plus important, où l’on compte plus de 8 000 inscrits, puis dans la circonscription de Kyoto, avec plus de 2 000 inscrits. Selon les statistiques du gouvernement japonais sur la population étrangère au Japon, il y avait fin 2018 13 355 Français vivant au Japon (visas de plus de 3 mois, hors visas diplomatiques), dont 70% d’hommes et 30% de femmes (9 341 hommes, 4 014 femmes). C’est sans compter les binationaux, non recensés dans cette étude. Yokohama, Nagoya, Fukuoka et Kobe sont aussi d’importantes mégapoles attractives. A Tokyo, les expatriés vivent dans les quartiers résidentiels de Shibuya-ku, de Minato-ku, de Chiyoda-ku et de Shinjuku-ku. A Osaka, les quartiers Ashiya et Nord sont les plus appréciés des expatriés.

> Une communauté de cadres

Le Japon souffre d’une véritable pénurie de main-d’œuvre, y compris sur des postes qualifiés. Les Français présents sur le territoire japonais exercent souvent en tant que que cadres dans le secteur privé ou dans la recherche. Il y a aussi des recrutements dans les secteurs de l’enseignement et de la restauration (les métiers de bouche). Le big data commence à se développer, tout comme les startups, également en recherche de créateurs d’entreprises. Certaines créations françaises remportent d’ailleurs un vrai succès, à l’instar de Pocket Concierge, récemment racheté par American Express, Ideol sur l’éolien en mer, TMS qui fournit des véhicules de chantier multi-services à plusieurs groupes de BTP japonais… Pour les startups, le hub French Tech Tokyo vise à faciliter l’introduction sur le marché japonais

La Chambre de Commerce et d’Industrie Française du Japon (CCIFJ) a un service Emploi dynammique, avec une centaine d’offres d’emploi par an. Ces offres d’emplois proviennent des entreprises membres de la chambre, à savoir principalement des entreprises françaises, qui recherchent des personnels maîtrisant la plupart du temps les deux langues.

> Autre catégorie de Français au Japon : les jeunes

Le Japon reste attractif pour nombre d’étudiants qui viennent ici soit en passant par les PVT, les VIE ou les échanges universitaires. Compte tenu de la difficulté d’obtention des visas et du contrôle strict de l’immigration, il est quasiment impossible de vivre une expérience professionnelle au Japon sans passer par l’une de ces formules. Les PVTistes français ont atteint leur quota (1 500 places) pour la première fois en 2019. Les jobs auxquels ils peuvent prétendre dépendent beaucoup du niveau de maîtrise de la langue. Cela va du woofing dans des fermes au poste d’assistant dans une entreprise internationale en passant par les petits jobs dans les restaurants. Les V.I.E. Peuvent passer par le site Civiweb pour chercher des offres et faire un tour par le club V.I.E. Japon pour obtenir des informations. Quant aux étudiants (les étudiants non-japonais peuvent en principe cumuler jusqu’à 28 heures de travail par semaine), ils trouveront des informations sur le site de la Maison universitaire France-Japon.

Ce voyage est l’occasion d’apprendre le japonais, d’acquérir une expérience dans l’un des pays à l’économie la plus développée du monde tout en découvrant un pays aux nombreux atouts touristiques.

> Le Japon face au coronavirus

Plus de 126 millions d’habitants est « seulement » un millier de décès dû au Coronavirus : le Japon a su mettre en place très tôt des mesures pour empêcher l’épidémie de faire des ravages parmi une population très urbaine, très dense. Le port systématique du masque y est sans doute pour beaucoup, tout comme le fait de respecter assez naturellement la distanciation physique : ici, on préfère se saluer à distance plutôt que de se serrer dans les bras ! Sans oublier une immunité croisée probablement très forte en raison des différentes épidémies de coronavirus ces dernières années et un hygiène quasi irréprochable d’une population très tôt éduquée dans ce sens.

Le gouvernement a également commencé à fermer ses frontières très tôt, dès le 1er février pour les visiteurs en provenance des régions chinoises les plus touchées. Les Européens ont quant à eux été interdits de territoire dès le 27 mars. De nombreux lieux publics ont fermé dès la mi-février (grands musées, parcs d’attraction, drive pour les chaînes de fast-food…), les écoles dès le 2 mars. Le confinement strict n’a pas été obligatoire, il a juste été conseillé de sortir le moins possible, sans sanction possible pour ceux qui ne respectaient pas cette recommandation.

Une allocation de 100 000 yens a été versée à toute personne (y compris les étrangers dès lors qu’ils auront passé plus de 3 mois sur le territoire japonais) pour aider à relancer l’économie. En outre, il est aussi possible de demander une aide exceptionnelle au gouvernement français, sous certaines conditions, qui s’élève à 320, 14 € pour le foyer et 213, 43 € par enfant à charge.

L’état d’urgence a été levé sur l’ensemble du territoire le 25 mai. Depuis le 1er juin, le consulat français accueille du public sur rendez-vous. Le pays est cependant toujours fermé aux personnes ayant transité par une centaine de pays (dont la France) : ni tourisme ni voyages d’affaires ne sont donc encore permis pour les Européens, il faudra manifestement attendre la fin du mois de juin pour une ouverture des frontières, et encore, il n’est pas du tout certain qu’elle s’étendra à tous les pays !

Certaines préfectures japonaises avaient mis en place des services de consultation en langues étrangères pour les ressortissants étrangers. Il existe un numéro d’assistance d’urgence de la « Japan National Tourism Organization » (multilingue anglais – chinois – coréen) : 050-3816-2787.

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