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Sécurité dans le monde: gros plan sur les zones de vigilance du 25 au 30 novembre

Français à l’étranger couvre chaque semaine, en partenariat avec International SOS, plusieurs événements à travers le monde nécessitant une vigilance accrue.

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Sécurité dans le monde: gros plan sur les zones de vigilance du 25 au 30 novembre

Afrique

> Burkina Faso 

Jours à venir. Les élections législatives et présidentielle du dimanche 22 novembre se sont globalement déroulées dans le calme. Pour autant, au moins 300.000 électeurs burkinabés (sur plus de sept millions d’inscrits) n’ont pu voter en raison de la menace djihadiste qui continue de peser sur le pays. Ce fut le cas notamment dans la région de Tin-Akoff, à l’extrême nord du pays, touchée le 11 novembre dernier par une attaque revendiquée par l’organisation État islamique. De même, la plupart des bureaux de vote ont gardé porte close dans l’est du pays. Alors que les résultats sont attendus de manière imminente, le président sortant Roch Marc Christian Kaboré reste le grand favori de ce scrutin pour lequel treize candidats étaient en lice.

> Éthiopie

Jours à venir. Le conflit qui oppose les forces fédérales éthiopiennes et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans cette région du nord du pays ne connaît pas de répit. Forts des succès militaires annoncés dans plusieurs villes tigréennes (à Alamata, Aksum, Adwa, Adigrat), les autorités éthiopiennes, par la voix du Premier ministre Abiy Ahmed le 22 novembre, ont donné trois jours aux forces du TPLF pour capituler avant d’attaquer Mekele, la capitale régionale du Tigré. Compte tenu de la violence des combats et en dépit des appels au cessez-le-feu de l’Union africaine et de l’ONU, plus de 36.000 Éthiopiens auraient déjà rejoint le Soudan voisin, à la frontière nord-ouest. Par ailleurs, si l’essentiel des affrontements armés se déroule sur le territoire du Tigré, les opérations militaires peuvent aussi avoir un impact plus large, à l’image des projectiles tombés le 20 novembre dernier près de Bahir Dar, dans l’État d’Amhara.

> Ouganda

Jours à venir. Candidat à l’élection présidentielle de janvier prochain et principal opposant au chef de l’État Yoweri Museveni, Bobi Wine a été arrêté le 18 novembre – officiellement pour violation des mesures anti-Covid lors de rassemblements populaires –, puis libéré sous caution deux jours plus tard. Son arrestation avait provoqué une vague de manifestations dans le pays, dans la capitale Kampala ainsi qu’à Jinja (second centre commercial du pays, au nord du lac Victoria) et Masaka (à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale). La sévère répression de ces rassemblements avec des tirs à balles réelles a causé la mort d’une trentaine de personnes. Ces événements augurent une tension grandissante en perspective de la présidentielle de janvier pour laquelle le président  Museveni, au pouvoir depuis 1986, brigue un  nouveau mandat.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

> Arabie Saoudite

Jours à venir. Un site pétrolier aux alentours de Djeddah aurait été la cible rebelles houtis yémenites le 23 novembre, concrétisant la déclaration de leur porte-parole sur ce thème une dizaine de jours auparavant. De fait, des drones armés, roquettes et missiles sont régulièrement interceptés par le système de défense anti-aérien saoudien. Compte tenu de leur proximité géographique avec le Yémen, les régions du Sud de l’Arabie Saoudite sont les plus exposées à des incursions et frappes houties, mais c’est aussi le cas plus largement au niveau des sites aéroportuaires et pétroliers saoudiens, infrastructures stratégiques essentielles du pays.

Amériques

> États-Unis

Jours à venir. Les tensions demeurent depuis l’élection du 3 novembre et la défaite de Donald Trump, contestée avec certains de ses soutiens. Des risques de manifestations restent patents, accentués par la présence de personnes armées, particulièrement dans les États où le président battu avait demandé un nouveau comptage des votes, comme en Arizona, en Géorgie, en Pennsylvanie, dans le Michigan, le Nevada et le Wisconsin.

> Pérou

Jours à venir. La désignation de Fernando Sagasti en tant que président par intérim le 17 novembre dernier après la démission de Manuel Merino ne suffit pas à calmer la colère de la population péruvienne qui continue de protester contre ce qu’elle avait nommé un « coup d’État parlementaire » à l’occasion de la nomination de M. Merino. Après la mort de deux manifestants le 14 novembre, un nouveau rassemblement a eu lieu le 21 novembre dans la capitale Lima, avec des slogans en faveur d’une réforme de la Constitution.

Asie-Pacifique

> Afghanistan

Jours à venir. Une dizaine de personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées dans l’attaque revendiquée par l’Etat Islamique dans le Khorasan (ISK) à Kaboul le 21 novembre. Il s’agit d’une nouvelle illustration de la capacité de cette organisation à conduire des attaques de grande ampleur, y compris en direction de la zone internationale (« green zone »), ceci dans un contexte de poursuite des négociations entre le gouvernement afghan et les Talibans sous l’égide de l’administration Trump qui, dans le même temps, planifie son retrait progressif du pays. En l’état, il semble que les Talibans vont poursuivre leurs opérations contre les intérêts gouvernementaux et militaires, tandis que les étrangers resteront la cible privilégiée des attaques menées par l’ISK. 

> Inde

Jours à venir. L’adoption récente de la réforme agraire suscite toujours une importante opposition populaire et de nouvelles marches de protestation sont ainsi prévues le 26 novembre prochain. Les manifestants entendent rejoindre la capitale New Delhi depuis plusieurs États voisins, notamment ceux de l’Haryana et de l’Uttar Pradesh, via les autoroutes et les grands axes routiers. Ils ont par ailleurs indiqué leur intention de bloquer les routes d’accès à la capitale s’ils ne pouvaient y accéder, les autorités ayant pour leur part annoncé qu’elles n’autoriseraient aucun regroupement aux abords de New Delhi.

> Indonésie

Jours à venir. Plusieurs syndicats ayant sollicité un contrôle judiciaire de la nouvelle loi sur le travail, la Cour constitutionnelle doit tenir plusieurs audiences pour statuer sur ce point. Ces audiences devraient déclencher parallèlement de nouveaux rassemblements dans les grands centres urbains du pays. La dernière manifestation de protestation contre cette loi travail, le 19 novembre à Surabaya (ville portuaire située sur l’île de Java), a été dispersée par les forces de l’ordre à l’aide de canons à eau.

> Nouvelle-Calédonie

Jours à venir. La reprise d’une usine de production de nickel est au cœur de la mobilisation du collectif « Usine du Sud = usine pays » qui souhaite la voir attribuée à une société détenue à 85% par la province Nord de la Nouvelle-Calédonie. Or cette société est jusqu’à présent écarté des négociations. En guise de protestation, le collectif a installé des barrages routiers autour de l’usine et bloqué de manière temporaire l’accès au port de Nouméa.

> Thaïlande

Jours à venir. L’annonce du renforcement de la répression à l’encontre du mouvement pro-démocratique, le 19 novembre dernier, ne devrait pas entamer la détermination de ses participants qui ont prévu un nouveau rassemblement le 25 novembre. Pourtant une cinquantaine d’entre eux ont été blessés, certains par balles, lors de la manifestation du 17 novembre à Bangkok qui a été jusqu’alors la plus sévèrement réprimée par le pouvoir thaïlandais. 

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

> Allemagne

Jours à venir. Les mesures de restriction relatives à la lutte contre la pandémie de Covid-19 suscitent toujours l’opposition de groupes d’activistes, dont certains issus de l’extrême droite allemande. Des rassemblements avec des risques d’affrontements et des colères ciblées contre les journalistes sont à anticiper dans les principales ville du pays, comme Hanovre ou Leipzig, ainsi que dans la capitale Berlin.

> France

Jours à venir. Après le vote de l’Assemblée nationale sur la loi sur la « sécurité globale » le 24 novembre et l’adoption de son controversé article 24 quatre jours auparavant, de nouveaux rassemblements devraient avoir lieu dans l’Hexagone au titre du respect de certains droits fondamentaux, dont celui sur la liberté d’informer, et sur le risque dénoncé par certains manifestants d’une forme d’impunité des forces de l’ordre dans le cadre de leurs interventions.

>Kirghizstan

Jours à venir. En prévision du référendum constitutionnel et de l’élection présidentielle du 10 janvier 2021, c’est la publication, le 17 novembre dernier, d’une proposition d’amendements constitutionnels qui risque d’alimenter la contestation sociale. Remises en cause par les partis politiques et la société civile, ces modifications constitutionnelles permettraient notamment d’accentuer le pouvoir présidentiel et d’affaiblir celui du Parlement. Autre source de discorde, un autre amendement projetterait d’interdir toute publication portant atteinte à « la moralité et la culture du peuple du Kirghizistan ».

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