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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 au 22 mars

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 17 au 22 mars.

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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 au 22 mars

Afrique

>Afrique du Sud

La manifestation étudiante du 10 mars contre le refus de l’université du Witwatersrand (sise à Johannesburg) d’inscrire des étudiants en retard dans le paiement de leurs frais de scolarité s’est soldée par la mort d’une personne, alors que les forces de l’ordre tiraient des balles en caoutchouc pour disperser un groupe de manifestants. L’échec actuel des négociations entre les syndicats et le gouvernement sur cette question de frais d’inscription se traduit par la poursuite des grèves et des mouvements de protestation au sein de la communauté étudiante, à Johannesburg mais aussi aux abords des principaux campus universitaires du pays.

>Côte d’Ivoire

Un deuil national a été décrété jusqu’au 19 mars après le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, le 10 mars à l’âge de 56 ans. Une période durant laquelle devraient aussi être communiqués les scores définitifs des législatives du 6 mars dernier qui, au regard des résultats provisoires, semblent donner une majorité absolue au Rassemblement houphouëtiste pour la démocratie et la paix (RHDP) du Premier ministre défunt et du président Alassane Ouattara. La Cour constitutionnelle devrait confirmer le 2 avril la victoire de Mohamed Bazoum lors du second tour de la présidentielle du 21 février. Ce succès est néanmoins toujours contesté par le candidat de l’opposition Mahamane Ousmane dont les soutiens entendent manifester le 20 mars prochain, avec le risque de débordements violents, à l’instar de ceux qui ont eu lieu à Niamey, Dosso et Zinder, après que la Commission électorale nationale indépendante eut transmis ses résultats provisoires le 24 février dernier.

>Ouganda

Nouvelle arrestation pour l’opposant Bobbi Wine qui participait à un rassemblement dans la capitale Kampala le 15 mars. Bien qu’ayant retiré son recours devant la Cour suprême après son refus des résultats de la présidentielle du 14 janvier 2021, le rival de Yoweri Museveni (au pouvoir depuis 1986) avait néanmoins appelé ses partisans à manifester de nouveau pour protester contre cette victoire du président sortant jugée frauduleuse.

>Sénégal

L’entremise de l’influente confrérie musulmane des mourides auprès des principaux mouvements de contestation – fédérés autour du Mouvement de défense de la démocratie (M2D) et de l’opposant Ousmane Sonko – a conduit à une trêve des manifestations dans le pays. La confrérie religieuse devrait être maintenant dépositaire des revendications formulées par les groupes d’opposition à l’attention du président Macky Sall. Cette suspension de la contestation ne signifie pas pour autant que cette crise politique et sociale – qui a fait à ce jour 13 morts et plus de 600 blessés – soit résolue compte tenu de l’ampleur de la mobilisation populaire qui s’est exprimée notamment à Dakar, Saint-Louis, Thiès et en Casamance, dans le sud du pays.

>Tanzanie

La défiance de la population envers le gouvernement, en particulier pour sa gestion de la crise sanitaire, est exacerbée par l’absence prolongée du président John Pombe Magufuli qui n’a plus été vu depuis le 24 février et dont l’état de santé est sujet à caution. Selon plusieurs sources, le chef d’État tanzanien aurait contracté le Covid et recevrait des soins à l’étranger.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

>Turquie

Coalition issue de plusieurs formations politiques, le Parti démocratique des peuples (HDP), situé politiquement à gauche et issu du mouvement politique kurde, a annoncé l’organisation de nouveaux rassemblements les 21 et 22 mars à Istanbul et dans les provinces du Sud-Est. Ces rassemblements coïncideront avec l’avènement du nouvel an kurde (Newroz). Pour sa part, le président Erdoğan maintient sa pression sur cette communauté, y compris sur le HDP qui a fait l’objet le 2 mars, via la Cour de Cassation, d’une enquête officielle sur des liens présumés avec des groupes terroristes, notamment avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

>Yémen

Les rebelles houtis, qui contrôlent la capitale Sanaa, ont mené une nouvelle offensive le 8 mars pour tenter de s’emparer de la ville de Marib, dernier bastion des forces gouvernementales dans le nord du Yémen. Cette cité revêt un caractère stratégique compte tenu de l’importance des ressources dont elle dispose en pétrole et en gaz naturel. Dans le même temps, les rebelles houtis poursuivent leurs attaques sur le territoire saoudien avec des tirs qui ciblent le sud-ouest du royaume.

Amériques

>Brésil

Le retour de l’ancien président Lula Da Silva sur la scène politique augure une possible candidature à la présidentielle de 2022 pour celui qui a dirigé le pays entre 2003 et 2010. Ce retour en grâce découle de la décision de la Cour suprême brésilienne de reconnaître l’incompétence du tribunal qui l’avait condamné en janvier 2018 après des accusations de corruption. Il positionne aussi l’ancien président comme un rival de poids face à Jair Bolsonaro dont la popularité est en berne, en raison notamment de sa gestion erratique de la crise sanitaire.

Asie-Pacifique

>Bangladesh

Plusieurs groupes d’opposition ont appelé à de nouveaux rassemblements le 20 mars pour réaffirmer leur refus de la loi sur la sécurité numérique qu’ils jugent liberticide. Cette loi a été remaniée en 2018 sous une forme que ses détracteurs considèrent encore plus répressive que sa devancière. La mort en prison de l’écrivain Mushtaq Ahmed, détenu depuis mai 2020 après avoir critiqué le gouvernement bangladais et sa gestion de la crise sanitaire sur les réseaux sociaux, est venue relancer la fronde contre cette loi décriée. Pour rappel, plus de cinquante personnes avaient été blessées dans ce cadre le 20 février dernier lors de rassemblements au National Press Club de la capitale Dhaka.

>Birmanie (Myanmar)

La répression militaire s’intensifie de jour en jour depuis le coup d’État du 1er février. Au moins 39 personnes ont perdu la vie pour la seule journée du 14 mars, au lendemain de l’appel à la résistance lancé sur les réseaux sociaux par Mahn Win Khaing Than, un dirigeant de l’opposition. Alors qu’au moins 110 personnes ont été tuées et plus de 2000 arrêtées depuis ce coup d’État, le pouvoir militaire a décrété l’extension de la loi martiale dans plusieurs communes de Yangon (anciennement Rangoun), la plus grande ville du pays. Par ailleurs, le procès d’Aung San Suu Kyi qui devait s’ouvrir le 15 mars a été reporté au 24 mars.

>Inde

Le bras-de-fer entre le monde agricole et le gouvernement indien se poursuit autour de la très controversée loi agraire. D’importantes manifestations sont attendues les 17 et 19 mars, ainsi que du 27 mars au 29 avril en marge des élections législatives dans l’État du Bengale-Occidental. Un appel à la grève générale a également été lancé le 26 mars dans la capitale New Delhi et dans les États de l’Haryana, du Rajasthan et de l’Uttar Pradesh (au nord du pays).

Europe

>Espagne

La région autonome de Catalogne reste dans l’attente de la constitution d’un nouveau gouvernement régional avant la date limite du 26 mars. Les deux principaux partis indépendantistes (ERC et JxC), qui avaient réussi à renforcer leur majorité au sein du Parlement régional à l’issue du scrutin du 14 février, ne sont pas encore parvenus à former une coalition pour définir un accord de gouvernement. D’autre part, Carles Puigdemont, ancien président de la Generalitat (instance institutionnelle qui organise le gouvernement autonome de la Catalogne), accusé d’avoir organisé le référendum illégal d’auto-détermination de la Catalogne le 1er octobre 2017, a vu son immunité levée par le Parlement européen le 9 mars. Cette décision rend ainsi possible son extradition depuis la Belgique où il a trouvé refuge.

>Grèce

Une dizaine de policiers ont été blessés le 9 mars durant la nouvelle manifestation contre le projet de loi qui prévoit un corps spécial de forces de l’ordre censé assurer la sécurité dans les établissements d’enseignement supérieur. Par ailleurs, les rassemblements de soutien au militant d’extrême gauche Dimitris Koufonidas, en grève de la faim depuis plus de deux mois, se poursuivent à Athènes et Thessalonique.

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