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Les nouveaux Français de l’étranger. Frédéric Bove : “la double nationalité est une forme d’accomplissement “

A Montréal depuis 2007, de consultant dans une entreprise canadienne à la direction du centre Jacques Cartier, l’ancien Lyonnais et candidat aux élections consulaires revient sur son ascension professionnelle digne d’une success story.

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Les nouveaux Français de l’étranger. Frédéric Bove : "la double nationalité est une forme d’accomplissement "

Si Frédéric Bove a quitté son emploi en France pour recommencer une nouvelle vie au Québec, c’est pour son goût d’entreprendre et sa soif d’aventure. Son idée était la suivante « si tu arrives quelque part où personne ne tattend, quest-ce quil se passe ? ». C’est ainsi que ce Lyonnais, accompagné de sa femme d’origine franco-canadienne, s’est retrouvé à poser bagages à Montréal.

Arrivé sur place, il dut rapidement trouver un nouvel emploi. « La chance que jai eue en minstallant ici, cest que les gens vous donnent leurs 10 minutes », explique-t-il. Il dut alors s’adapter au monde du travail canadien et apprendre très rapidement comment se vendre auprès d’une entreprise en mettant en avant ce qu’il pourrait lui apporter et comment. Selon lui, « cest une forme dhumilité à laquelle on fait face, un travail de remise en question de soi qui fait quon saméliore ».

Un intellectuel entrepreneur

Pari gagné pour Frédéric, en quelques années, il passe de consultant à Directeur général du Centre Jacques Cartier avant de finalement être recruté par Prompt en tant que Vice Président Communication, relations publiques & International. Ce qui a particulièrement séduit Frédéric Bove dans le mode de vie canadien, c’est la possibilité de combiner deux aspects de sa personnalité dans sa vie professionnelle. « Ce que jai aimé ici, cest que mon côté intellectuel, analytique, fou dhistoire et de culture se marie avec mon instinct dentrepreneur. Je trouve que nous avons les deux au Québec, et cest en tant que tel que jaime cette richesse-là » explique l’entrepreneur.

Double nationalité

L’aspect professionnel n’est pas le seul à l’avoir conquis. L’expérience de l’expatriation en elle-même a su également lui apporter une grande richesse. « Lexpatriation ma amené une double lecture sur ce que lon voit. Jai la chance davoir deux cultures entre les mains qui mont donné une forme de recul vraiment intéressant ». Cette expérience, l’ancien Lyonnais a décidé de lui faire passer un nouveau cap en 2013, lorsqu’il demande la double nationalité canadienne. « Je lai demandé car cest une forme daccomplissement par rapport à lexpérience que lon sest créée. Cest à la fois un nouveau commencement et une grande étape » affirme Frédéric Bove. Derrière cette demande, on retrouve aussi des raisons d’ordre plus pratiques. Le devoir civique pour commencer, le Québécois se décrit comme quelqu’un qui croit absolument à l’exercice de son droit de vote. La sécurité ensuite, un aspect important pour lui qui vivait jusqu’à lors sous visa permanent alors que sa femme et ses deux garçons bénéficiaient, eux, de la nationalité canadienne.

 

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