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Vaccination des Français de l’étranger: manque d’informations 

Dans une lettre adressée à Jean Castex, Jean-Yves Leconte interpelle le premier ministre sur la stratégie de réouverture des frontières en vigueur depuis le 9 juin dernier et plus particulièrement sur la vaccination des Français de l’étranger. 

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Le 22 juin dernier, le sénateur Jean-Yves Leconte alertait le premier ministre Jean Castex de la situation de beaucoup de Français établis à l’étranger et sur les questionnements que suscite la stratégie de réouverture des frontières choisie par le gouvernement. « Cette stratégie établit pour l’entrée sur le territoire une distinction systématique entre personnes vaccinées selon le protocole français, et les personnes considérées comme non vaccinées (dont celles vaccinées hors de France avec un vaccin non reconnu par l’Agence européenne des médicaments -AEM-). Ces différences entrainent des conséquences importantes en matière d’autorisation d’embarquement et à l’arrivée sur le territoire : exigence de motifs impérieux (qui ne s’appliquent pas aux ressortissants français), auto-isolement ou quarantaine surveillée » rappelle le sénateur Jean-Yves Leconte.

Il poursuit: « Depuis le début du lancement des campagnes de vaccination dans le monde, les Français établis hors de France sont incités à se faire vacciner dans leur pays de résidence, ce qui les conduit à ne pas l’avoir été systématiquement suivant le protocole retenu par la France. Ils se retrouvent aujourd’hui, souvent, bloqués par les décisions applicables depuis le 9 juin. »

>  Manque d’informations et contradiction

Dans sa lettre, le sénateur dénonce un manque d’information notamment vis-à-vis des parlementaires représentants  les Français de l’étranger qui parfois ne sont pas tenus informés des actions menées alors qu’ils sont pourtant quotidiennement sollicités à ce sujet. Par ailleurs, Jean-Yves Leconte pointe du doigt une certaine contradiction. En effet, l’administrationfrançaise fait selon lui preuve d’incohérence puisque la France soutient l’initiative COVAXmais ne considère pas comme recevables les résultats de telles vaccinations dès lors qu’elles ne sont pas réalisées avec les vaccins proposés en France et selon les recommandations prises par le ministère français de la Santé.

Une double inquiétude se ferait alors ressentir au sein de la communauté des Français de l’étranger. D’une part, quant à l’image de leur pays en faisant la promotion de vaccins qu’elle ne recommande pas sur son propre territoire instaure un « double standard ». D’autre part, ces Français s’inquiètent pour eux-mêmes puisqu’un grand nombre d’entre eux n’a soit pas accès à la vaccination dans leur pays d’accueil soit la vaccination obtenue n’est pas reconnue en France et les expose donc à des restrictions ( isolement, quarantaine,…) parfois très handicapantes lors d’un éventuel retour en France. La question de l’intégration d’une vaccination étrangère dans le « pass sanitaire » exigé pour participer à certains évènements en France constitue une autre zone d’ombre qui selon le sénateur nécessite d’être éclaircie.

>Quatre dispositions à prendre

Face à ces inquiétudes, Jean-Yves Leconte propose quatre dispositions qui pourraient permettre de répondre à ces besoins et inquiétudes. Le sénateur estime notamment qu’il serait nécessaire que « notre pays mette en cohérence son soutien à l’initiative COVAX avec ses propres recommandations sanitaires pour les entrées en France » ou encore que « les dispositions entrées en vigueur depuis le 9 juin fassent l’objet de révisions progressives, en fonction des remarques qui pourraient « remonter du terrain », en particulier pour les personnes en provenance de pays dits en zone « rouge » ». « Il en va du respect de la liberté de circulation des personnes concernées et de l’efficacité des mesures sanitaires prises, qui doivent l’être en cohérence avec nos décisions antérieures et nos engagements européens et internationaux », conclut-il.

( organisée par l’OMS, ayant vocation à distribuer des vaccins dans les pays n’ayant pas la capacité financière de les acquérir et s’appuyant notamment sur des vaccins reconnus par l’OMS, mais pas systématiquement agréés par I’AEM ) 

Consulter la lettre en PDF.

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