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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 26 au 31 janvier

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 26 au 31 janvier.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 26 au 31 janvier.

Afrique

Burkina Faso

Après les récents coup d’État au Mali en août 2020, puis en Guinée en septembre 2021, c’est au tour du Burkina Faso d’être secoué par  un nouveau coup de force militaire en Afrique de l’Ouest depuis ce lundi 24 janvier. Selon la télévision nationale burkinabè, le président Marc Roch Christian Kaboré aurait signé une lettre de démission quelques heures après que ces militaires, réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), eurent annoncé leur prise du pouvoir. Prémices à ce coup d’État, la veille, des soldats s’étaient mutinés dans plusieurs casernes du pays, dénonçant notamment le manque de moyens dans la lutte contre les groupes djihadistes qui sévissent dans la région. Dans la nuit du 23 au 24, des coups de feu ont également été entendus dans la capitale Ouagadougou, ainsi à Kaya et Ouahigouya (nord du pays). À l’heure où nous publions, aucune information n’a filtré sur le lieu où serait détenu le président déchu Marc Roch Christian Kaboré. Le ministère des Affaires étrangères français a pour sa part «appelé [les] ressortissants à la prudence et à éviter tout déplacement».

Sénégal

Les élections municipales et départementales du 23 janvier ont confirmé la stabilité démocratique qui prévaut au Sénégal. À l’issue de ce scrutin – où les maires étaient désignés pour la première fois au suffrage universel direct –, la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi («Libérons le peuple», en wolof) a remporté la victoire à Dakar, mais aussi dans d’autres villes sénégalaises importantes, dont Thiès, Kaolack, et surtout Ziguinchor. Dans la capitale casamançaise, c’est le parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), membre de cette coalition d’opposition, qui a remporté la mise. De quoi permettre à son leader, Ousmane Sonko, de nourrir de nouvelles ambitions nationales après son revers lors de la présidentielle de février 2019 où il n’était arrivé qu’en troisième position avec 16% des suffrages. Le prochain rendez-vous électoral au Sénégal est prévu en juillet prochain pour les législatives qui permettront de renouveler pour cinq ans les 165 membres de l’Assemblée nationale.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Égypte  

Ce 25 janvier a marqué le onzième anniversaire du début de la révolution égyptienne de 2011, dans la lignée de celle qui l’avait précédée en Tunisie en décembre 2010, événement déclencheur du Printemps arabe, à l’origine de nombreux bouleversements politiques dans plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Pour rappel cette révolution égyptienne a abouti à la démission du président Hosni Moubarak en février 2011. Après un intermède assuré par le Conseil suprême des forces armées, c’est le leader des Frères musulmans Mohamed Morsi qui a été élu en juin 2012, avant d’être destitué par l’armée en juillet 2013. Depuis mai 2014, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi (réélu en mars 2018) dirige le pays dans un contexte de paupérisation grandissante de la population, de chômage et de hausse des prix des produits de première nécessité. En dépit de quelques signes du gouvernement comme l’augmentation du salaire minimum des fonctionnaires (en mars 2021 puis le 18 janvier dernier), ou encore la décision symbolique de condamner à dix ans de prison deux policiers accusés d’avoir tué des manifestants lors de la révolution de 2011, le régime d’al-Sissi est contesté par la plus grande partie de la population égyptienne. Toutefois, compte tenu du renforcement des mesures sécuritaires en lien avec cette date anniversaire, il est peu probable que des manifestations d’ampleur ne viennent troubler l’ordre établi.

Asie-Pacifique

Inde

La date du 26 janvier correspond à la fête nationale du Jour de la République, commémoration de la Constitution indienne entrée en vigueur en1950. Cette journée est traditionnellement marquée par différents événements (défilés militaires, discours publics, etc.) qui peuvent être la cible d’attaques diverses. Depuis le 18 janvier, les services de police indiens ont d’ailleurs été placés en «état d’alerte» après avoir été informés d’une potentielle menace terroriste, d’autant que le 14 janvier dernier un engin explosif a été désamorcé sur un marché du quartier de Ghazipur, dans la capitale New Delhi. Les dispositifs de sécurité ont ainsi été globalement renforcés dans le pays et des restrictions imposées dans plusieurs villes dont Chennai (capitale de l’État du Tamil Nadu, côte est) et Kolkata (anciennement Calcutta, État du Bengale-Occidental, au nord-est du pays).

Myanmar

Autre date anniversaire à venir, à dimension tragique, avec le coup d’État perpétré par la junte militaire le 1er février 2021. La résistance birmane s’est progressivement fédérée autour des Forces de défense populaires (People’s Defence Force, PDF) organisation peu structurée constituée de groupes armés qui mènent des actions sporadiques en différents endroits du pays. Ainsi, le 16 janvier, une borne électrique a été la cible d’une attaque à la bombe dans un quartier de Yangon (anciennement Rangoun, la plus grande ville du pays), puis deux jours plus tard un engin explosif était désamorcé près d’un poste de police. Cette résistance à la junte prend aussi la forme d’une «grève silencieuse», via la fermeture de commerces et entreprises. Malgré les importants dispositifs sécuritaires déployés à l’approche de cette date anniversaire, de nouvelles manifestations ne sont pas à exclure, avec les habituels risques de heurts avec les forces de l’ordre.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Ukraine/Russie

Les derniers mouvements de troupes russes aux abords de la frontière ukrainienne, menés dans le cadre d’exercices militaires conjoints avec les forces armées biélorusses, continuent de susciter une vive inquiétude, alors même que les négociations internationales sont au point mort. La semaine passée, Kiev avait dénoncé deux cyberattaques successives visant divers sites gouvernementaux, plusieurs ONG et groupes médiatiques ; des accusations rejetées par Moscou. Depuis, le département d’État américain à demandé aux familles de ses diplomates en poste en Ukraine de quitter le pays, suivi le 24 janvier par le Royaume-Uni et l’Australie. Pour sa part, l’UE, par la voix de Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a appelé à «dédramatiser la situation».

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