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Lorine Benoit, responsable communication et marketing chez Immétis

Lorine Benoit évolue depuis fin 2019 dans ce cabinet d’avocat dédié à l’immigration et la mobilité internationale. Elle nous explique ses différentes missions.

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Lorine BENOIT

Français à l’étranger (F.A.E) : Comment avez-vous intégré Immétis ?

Lorine Benoit (L.B.) : Je travaillais à Paris et commençais à me lasser de la vie dans la capitale, j’ai donc décidé de tenter l’aventure à l’étranger. J’avais déjà la volonté de partir au Canada spécifiquement, et j’ai choisi le Québec parce que c’est un bon équilibre entre la culture nord-américaine et française. J’ai cherché un emploi depuis la France. Je voulais évoluer dans la communication et le marketing, portée par une envie de changement car je travaillais alors dans l’hôtellerie. Le poste me plaisait, tout comme la perspective de rejoindre une entreprise en croissance.

F.A.E : En quoi consiste votre travail concrètement ?

L.B. : Un cabinet d’avocat est soumis à certaines règles déontologiques en matière de communication et publicité : on ne peut pas faire tout ce que l’on souhaite. Mon rôle est de faire rayonner le cabinet grâce à des actions, non pas de publicité, mais de communication au travers d’articles, d’événements, d’interventions des avocats du cabinet auprès de différentes cibles. Globalement le but est de veiller à l’image et la réputation du cabinet et faire croître sa notoriété. Nous travaillons avec des entreprises et des particuliers. Donc si je devais résumer mon rôle, l’objectif est de mettre le «réflexe Immétis» à l’esprit de toute personne qui souhaite se faire accompagner pour son immigration.

F.A.E : Justement, quels sont ces problèmes spécifiques en matière d’immigration ?

L.B. : Je dirais qu’il y a deux options. Le Canada est un pays d’immigration choisie, qui sélectionne donc ses immigrants. Pour une demande d’immigration pour le Canada, il faut notamment prouver, parmi d’autres critères d’éligibilité, que l’on n’a pas d’antécédents médicaux majeurs ou criminels. Toute personne qui est dans une situation complexe, qui aurait par exemple des soucis dans le cadre précité, peut recourir à un cabinet d’avocats spécialisé comme le nôtre. La deuxième option concerne ceux qui souhaitent se décharger des contraintes liées à leur immigration, un peu comme d’autres vont confier la gestion de leurs impôts à un comptable. C’est d’ailleurs souvent dans ce cadre que de nombreuses entreprises font appel à nous après avoir décidé de sous-traiter cette partie.

F.A.E : Quelle est votre clientèle principale ?

L.B. : Ce sont des entreprises à 80%, mais nous accompagnons aussi bien les travailleurs qui viennent au Canada. C’est l’entreprise qui fait appel à nous en premier lieu, puis elle va nous laisser la préparation du permis de travail de la personne qu’elle emploie à l’étranger. Finalement, nous sommes en contact direct avec le travailleur. Nous l’accompagnons aussi pour ses proches, conjoint, enfants, etc. Notre rôle concerne vraiment le droit de l’immigration. Dans le cas de l’entreprise canadienne qui veut recruter des travailleurs étrangers, nous allons les accompagner, les rassurer. Nous organisons beaucoup de formations pour démystifier l’immigration, et démontrer que le fait d’anticiper les choses est un gage de réussite.

F.A.E : Les règles d’immigration au Québec peuvent sembler complexes…

L.B. : Effectivement, je trouve qu’il y a une vraie méconnaissance de ce qu’est l’immigration, tant au niveau des entreprises qui recrutent que des candidats qui souhaitent venir ici. Il y a une multitude de programmes d’immigration Le but est de trouver celui qui est le plus adapté à la personne et à son projet. On voit parfois des candidats qui se lancent dans des procédures alors qu’ils n’ont pas choisi le bon programme au départ. Ils se retrouvent alors confrontés à de nombreux obstacles. La même chose vaut pour les employeurs : beaucoup emploient à l’étranger sans forcément bien anticiper le projet et se retrouvent confrontés à des délais un peu longs.

F.A.E : Avez-vous des partenaires particuliers tels que la Chambre de commerce et d’industrie française au Canada, ou encore Montréal International ? 

L.B. : Absolument. La CCI française au Canada rassemble des entreprises confrontées à des problématiques de recrutement que nous pouvons accompagner. La communauté d’affaire franco-canadienne est un environnement économique et lorsqu’une entreprise française s’implante nous pouvons intervenir, organiser des webinaires, etc. C’est important car on retrouve souvent les mêmes acteurs au sein de la communauté française et québécoise. Montréal International fait aussi un gros travail d’attractivité des entreprises étrangères en tant que pôle économique, elle fédère tous les acteurs qui s’implantent.

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