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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 13 au 18 juillet

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 13 au 18 juillet.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 13 au 18 juillet.

Afrique

Burkina Faso

Le 8 juillet, Paul-Henri Sandaogo Damiba – chef de la junte et leader du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration qui a perpétré le coup d’État de janvier dernier contre le président Roch Marc Christian Kaboré – a invité l’ancien président Blaise Campaoré (de 1987 à 2014) à une réunion au titre de la «cohésion sociale». Cette concertation, qui visait à échanger sur les moyens de lutter contre la menace terroriste dans le pays, a suscité quelques remous au sein de l’opposition burkinabée. Des rassemblements de faible envergure ont eu lieu à Ougadougou, principalement devant la résidence du président déchu Roch Marc Kaboré – également convié à cette réunion mais qui a décliné l’invitation devant son caractère polémique. Pour rappel, Blaise Campaoré, exilé depuis 2014 en Côte d’Ivoire, a été condamné en avril dernier pour son implication dans l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara (tué en 1987 au terme de quatre ans de présidence).

Guinée

La junte militaire au pouvoir depuis le coup d’État du 5 septembre 2021 a présenté, le 4 juillet dernier, son calendrier électoral censé permettre un retour à un régime civil. Toutefois, l’échéance de trente-six mois avancée par les militaires guinéens via leur Conseil national de transition (CNT) a été rejetée par les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui, en conséquence, ont maintenu leurs sanctions commerciales et financières contre la Guinée. Ce statu quo risque d’engendrer de nouvelles manifestations du Rassemblement du peuple guinéen (parti du président déchu Alpha Condé) et d’autres mouvements d’opposition qui exigent un retour rapide au pouvoir civil. Récemment, une vingtaine de policiers ont été blessés lors de rassemblements qui se sont également soldés par l’arrestation de trois dirigeants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).

République démocratique du Congo

La tension diplomatique croissante entre la RDC et son voisin rwandais a donné lieu à une rencontre entre le président congolais Felix Tshisekedi et son homologue Paul Kagamé. Cet échange, organisé le 6 juillet dans le cadre d’un sommet à Luanda (Angola), a permis de convenir d’un accord de désescalade avec une cessation immédiate des hostilités, même si les modalités de ce cessez-le-feu n’ont pas été clairement exposées. Par ailleurs, les deux pays sont convenus de relancer une commission mixte RDC-Rwanda dont la première rencontre devait se tenir le 12 juillet. De son côté, le groupe armé du M23, reconnu très proche du pouvoir rwandais, a aussitôt rejeté cet accord de cessez-le-feu, enclin à négocier directement avec les autorités congolaises. Sur le terrain,  après quelques jours d’accalmie, les affrontements entre le M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repris dans la région congolaise de Rutshuru (province du Nord-Kivu). Ces risques sécuritaires devraient perdurer, notamment sur l’axe entre les villes Butembo et Goma, toujours dans le Nord-Kivu.

Asie-Pacifique

Japon

Les funérailles de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe (2006-2007, puis 2012-2020), tué le 8 juillet dans la ville de Nara alors qu’il participait à un meeting, ont eu lieu le mardi 12 juillet. Le meurtrier, dont les motivations restent pour l’heure assez floues, a déclaré qu’il avait assassiné M. Abe en raison de son lien supposé avec une «certaine organisation». Si les actes de violence à l’endroit des personnalités politiques demeurent très rares au Japon, il convient de rappeler ce précédent avec le meurtre en avril 2007 de Iccho Ito, maire de Nagasaki, également tué par balles. Son assassin avait été identifié comme faisant partie de la pègre japonaise.

Sri Lanka

La crise politique qui court depuis mars dernier a atteint un point de non-retour le 9 juillet avec la prise d’assaut par des centaines de personnes de hauts lieux symboliques du pouvoir, dont la résidence officielle du président Rajapaksa à Colombo. Le chef de l’État a pris la fuite, épilogue d’une période de défiance à son égard, accusé de favoriser le népotisme de la classe dirigeante et jugé responsable du chaos économique qui prévaut. Pour autant, son départ ne saurait résoudre à lui seul tous les maux du Sri Lanka. Au plan politique, l’opposition locale est fragmentée, et la conjoncture internationale compromet à terme une possible embellie de la situation économique. Pour l’heure, la colère de la rue ne pourra être tempérée qu’à la condition d’avancées sociales concrètes.

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