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Les projets du gouvernement pour épauler le réseau consulaire en matière de service aux usagers
Depuis le début de la crise sanitaire, les consulats font face à un afflux de demandes administratives qu’ils ne parviennent pas toujours à résorber. Pour y faire face, le gouvernement dit poursuivre ses efforts de modernisation, notamment sur le plan numérique, et va mettre en place un centre de soutien spécialisé, basé à Paris, et « qui viendra en renfort ponctuel des postes dans lesquels un besoin aura été identifié ».
« Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) confirme que les services ont fait face à une forte demande, liée en partie à un effet de rattrapage suite à la crise sanitaire ». Dans sa réponse à la sénatrice Hélène Conway-Mouret qui rapportait le 25 octobre 2022 à la chambre haute qu’elle était « régulièrement saisie par des compatriotes qui ne parviennent pas à joindre leur consulat, même en cas d’urgence », le gouvernement reconnaît cet « afflux » de demandes auprès des consulats.
Un centre de soutien spécialisé à Paris
Interrogé par la parlementaire sur la possibilité de renforcer les moyens humains dans ces consulats, le MEAE indique poursuivre ses « efforts de modernisation ». Il évoque plusieurs initiatives qui permettent d’optimiser le traitement des demandes: « poursuite de l’envoi postal sécurisé pour les passeports » et « la mise en place d’une nouvelle plateforme de rendez-vous ».
« 2023 verra également la mise en place d’un centre de soutien spécialisé, basé à Paris, et qui viendra en renfort ponctuel des postes dans lesquels un besoin aura été identifié », poursuit-il, assurant veiller à ce que « l’amélioration du service aux usagers ne se fasse pas au détriment de l’accueil physique qui demeure une priorité dans notre réseau ». Face à cette réponse, Hélène Conway-Mouret a répliqué que « l’envoi de task-forces n’est pas une solution pérenne ».
> Zoom sur le budget 2023
Sur le plan financier, la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna avait, le 4 octobre dernier, détaillé à l’Assemblée nationale le programme budgétaire 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ». Elle expliquait qu’en 2023, ce programme sera doté « de 141,1 millions d’euros, hors dépenses de personnel, soit une légère baisse d’environ 900 000 euros par rapport à 2022 », année électorale, avec 13,5 millions d’euros engagés pour la présidentielle et les législatives. Hors élections, elle indiquait ainsi que le budget du programme va progresser de 12,6 millions d’euros et que « la qualité du service rendu (…) ne sera donc en rien entamée ».
Dans le détail, 105,8 millions d’euros sont prévus pour les bourses scolaires destinées aux enfants français qui étudient dans les établissements du réseau de l’AEFE. 16,2 millions d’euros -soit un million de plus qu’en 2022, seront par ailleurs alloués à l’aide sociale, « les inégalités ayant progressé pendant la crise pandémique ». « Le dispositif de secours occasionnel de solidarité – dit « SOS Covid » -, qui représentait 12 millions d’euros en 2021 et 4,3 millions d’euros en 2022, sera remplacé par une aide sociale classique pour ceux de nos compatriotes qui en auraient besoin », a aussi expliqué Catherine Colonna.
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