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Terre-Neuve-et-Labrador : les francophones sont les bienvenus

Les provinces maritimes enregistrent toutes une baisse de la population francophone, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador, où cette donnée est restée inchangée en 2021 par rapport à 2016. A cause notamment d’une vague massive de départs en retraite, la province fait face toutefois à une pénurie de main-d’œuvre qu’elle souhaite enrayer grâce à l’immigration, notamment francophone.

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Terre-Neuve-et-Labrador : les francophones sont les bienvenus

C’est une province peu peuplée, autour de 510 000 habitants, dont la majorité vit dans la capitale, Saint-Jean. Les francophones représentent 2 % de la population totale et 30 000 personnes ont une connaissance de la langue française. « Comme partout au Canada, nous sommes en manque de main-d’œuvre dans tous les domaines », constate Régis Guyot, directeur du département d’employabilité, recrutement et immigration économique à Horizon TNL (organisme non lucratif offrant des services de développement économique). « Depuis trois ans, nous observons une montée en puissance des demandes de candidats bilingues (français-anglais). La demande de candidats bilingues (nous utilisons très peu le terme francophone car les employeurs de la province pensent qu’un francophone ne parle pas anglais) se fait de plus en plus ressentir, surtout au niveau des ministères. » Les entreprises privées sont, elles, très majoritairement anglophones, et le fait qu’une personne soit bilingue est un avantage mais l’important réside dans le fait qu’elle puisse travailler en anglais. Depuis le mois de mars 2022, sept ministères ont demandé à Horizon TNL de leur trouver une centaine de candidats à différents emplois sur la province, c’est dire l’importance croissante de l’intérêt porté aux candidats bilingues et à l’immigration francophone.

Une demande urgente

Un organisme qui aide à recruter ces employés évoque une vague de départs à la retraite chez les fonctionnaires. « Vous avez certains ministères où 30 % des employés sont partis à la retraite et qui n’ont pas été remplacés. Il y a vraiment une demande urgente », explique Régis Guyot. « La difficulté est que nous n’avons pas assez de candidats, Bien que certains candidats nous rejoignent d’autres provinces, il est évident que l’immigration francophone est la solution d’avenir. Le besoin en main-d’œuvre bilingue se fera de toute manière de plus en plus ressentir. » Plusieurs agences et ministères fédéraux ont des dizaines, voire des centaines, de travailleurs basés à Terre-Neuve-et-Labrador, dont l’Agence du revenu du Canada (ARC) et Emploi et Développement social Canada (EDSC). Le recrutement de nouveaux médecins est la priorité du gouvernement, à tel point que le Premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, est allé jusqu’à demander aux candidats de lui téléphoner personnellement et directement !

Vers une intégration réussie

Les candidats peuvent se tourner vers le Compas, le service provincial d’accueil et de soutien en immigration francophone de Terre-Neuve-et-Labrador. Fondé en 2018, c’est l’unique service d’établissement francophone dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Compas fournit des services variés aux nouveaux arrivants francophones, peu importe leur statut d’immigration. L’organisme accueille, informe et oriente chaque nouveau candidat tout au long de son parcours pour une intégration réussie dans la province. Le service organise des sessions d’informations sur différentes thématiques et des activités multiculturelles afin de favoriser l’inclusion des nouveaux arrivants francophones. Basée à Saint-Jean, l’équipe du Compas fournit également des services virtuels et itinérants dans d’autres villes de la province. Accessoirement, Compas, à travers le RIF-TNL (réseau d’immigration francophone) et d’autres plateformes sensibilise les parties prenantes aux défis rencontrés par les nouveaux arrivants francophones. Enfin, Terre-Neuve-et-Labrador fait partie des six provinces canadiennes (avec l’Ontario, le Manitoba ou encore la Nouvelle-Écosse) à avoir augmenté leur salaire minimum le 1er octobre dernier pour faire face à l’inflation.

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