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8ème circonscription : même au coeur des polémiques, Meyer Habib veut retrouver son siège

Il n’a toujours pas digéré l’annulation de son élection par le Conseil constitutionnel pour toute une série d’irrégularités. Le sulfureux Meyer Habib ne s’avoue pas vaincu et entend bien être réélu député de la 8ème circonscription. Le premier tour a lieu dimanche 2 avril 2023.

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8ème circonscription : Meyer Habib veut retrouver son siège

Coûte que coûte. Il a beau être visé par une enquête pour détournement de fonds publics -les enquêteurs soupçonnant des irrégularités dans la rémunération de ses collaborateurs parlementaires- Meyer Habib, 62 ans, franco-israélien, ne compte pas laisser son siège de député de la 8e circonscription (Israël et territoires palestiniens, Italie et Vatican, Chypre, Grèce, Malte, Saint-Marin, Turquie). Il faut dire qu’en juin dernier, il l’avait emporté d’une courte tête, avec 193 voix d’avance seulement sur son adversaire Deborah Abisror-de Lieme, soutenue par le parti Renaissance et devenue la cible de toutes ses attaques depuis l’annulation de son élection.

Le Conseil constitutionnel a estimé que ses soutiens avaient continué de faire campagne le jour du vote et irrégulièrement proposé de voter électroniquement à la place de certains électeurs. Un peu trop proche du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aux yeux de ses détracteurs, l’homme, affable, s’était même offert les services d’un rabbin pour dynamiser sa campagne au printemps dernier !

Outrances et dérapages

Ironie du sort, c’est en pleine visite du Premier ministre israélien à Paris, et alors qu’il l’accompagnait, qu’il avait appris l’invalidation de son élection. Critiqué aussi par ses anciens collègues pour ses vociférations à l’Assemblée, l’homme n’a pas que des amis.

Reste que Meyer Habib, père de quatre enfants, a des chances de l’emporter, tant son absence de manières et ses outrances séduisent un électorat français en Israël qui penche de plus en plus à droite. Il pourra à nouveau compter sur l’appui de Benyamin Nétanyahou ainsi que sur celui des rabbins traditionalistes auxquels il promettait de siéger « au nom de la Torah ». Plus question, en revanche, d’affréter des bus le jour du vote et gare aux dérapages qui lui sont coutumiers pendant les campagnes électorales. En France, il a reçu le soutien du nouveau président des Républicains, Eric Ciotti. Cela suffira-t-il à faire la différence ce dimanche 2 avril pour le premier tour des législatives ?

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