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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 11 au 15 mai

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 11 au 15 mai.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 11 au 15 mai.

Afrique

Guinée

Le processus de transition tarde à émerger en Guinée depuis le coup d’État de septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé et placé à la tête du pays le colonel Mamadi Doumbouya. Malgré l’interdiction de toute manifestation par la junte au pouvoir, la coalition d’opposition des Forces vives de Guinée a appelé à des rassemblements durant ce mois de mai, notamment pour dénoncer les détentions arbitraires. Des manifestations sont ainsi attendues les 11, 17, 18, 24 et 25 mai dans la capitale Conakry. Le cadre de ces rassemblements doit inciter à la prudence car deux personnes ont perdu la vie et une trentaine ont été blessées les 15 et 16 février derniers au cours d’affrontements entre membres de l’opposition et forces de l’ordre. En octobre 2022, trois personnes avaient également été tuées dans ce contexte de rassemblement non autorisé.

République démocratique du Congo

Régulièrement affectée par les violences commises par différents groupe armés, cette région de l’est de la RDC a subi les foudres des violentes intempéries qui ont déferlé le 4 mai. Au moins 400 personnes ont déjà perdu la vie à la suite d’inondations et glissements de terrain, mais le nombre de victimes augmente de jour en jour. Le mardi 9 mai, selon les derniers bilans officiels, près de 4 500 personnes étaient toujours portées disparues en dépit des efforts des secours. Plusieurs villages ont été totalement submergés par les flots et de nombreux tronçons routiers des routes nationales 2 et 3 sont impraticables. De surcroît, ces intempéries pourraient avoir un lourd impact sanitaire dans une région où le choléra continue de sévir. Il est également à noter que ces inondations au Sud-Kivu sont survenues deux jours après celles qui ont fait au moins 131 victimes au Rwanda frontalier. En visite dans la région des Grands Lacs le samedi 6 mai, relayé par nos confrères de France 24, le secrétaire général de l’ONU António Guterres a rappelé depuis le Burundi que ces nouvelles catastrophes naturelles étaient « une nouvelle illustration d’une accélération du changement climatique et de ses conséquences dramatiques pour des pays qui ne sont pas en cause dans le réchauffement mondial » de la planète.

Sénégal

Énième rebondissement judiciaire pour Ousmane Sonko – leader de l’opposition et maire de Ziguinchor (en Casamance, au sud du pays) – poursuivi pour diffamation et injure publique par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis, le principal rival du président Macky Sall, a vu sa peine en appel alourdie à six mois avec sursis le 8 mai dernier. Sauf un revirement de situation au terme d’un éventuel pourvoi en cassation, cette sanction le rendrait inéligible à la présidentielle de février 2024. Dès l’annonce de ce verdict, des affrontements ont été observés à Dakar entre manifestants et forces de l’ordre, particulièrement aux abords de l’université Cheikh-Anta-Diop. Toujours vent debout contre un possible troisième mandat du président Macky Sall, les membres de la coalition F24 – dont fait partie le Pastef, le mouvement dirigé par Ousmane Sonko – ont appelé à de nouvelles manifestations, notamment à l’approche du 16 mai, date d’ouverture du procès d’Ousmane Sonko pour agression sexuelle.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Israël/Territoires palestiniens

Au moins douze personnes, dont trois chefs du Jihad islamique mais aussi des civils, ont été tuées ce 9 mai dans des frappes aériennes visant la bande de Gaza. Vingt autres personnes ont été blessées dans cette offensive menée par l’armée israélienne qui indique avoir voulu cibler des commandants des Bridages al-Qods, branche armée du mouvement palestinien. Symbole de l’extrême instabilité qui perdure dans la région, ces nouvelles attaques de Tsahal ont eu lieu moins d’une semaine après la trêve du 3 mai dernier. Les jours précédant cette date, une nouvelle escalade de violences était survenue après la mort, dans une prison israélienne, de Khader Adnane, un haut responsable du Jihad islamique.

Turquie

Les élections législatives et la présidentielle du dimanche 14 mai – qui vont notamment décider de l’avenir politique du président Recep Tayyip Erdoğan et du poids de son Parti de la justice et du développement (AKP) – approchent dans un climat de grande tension. Des attaques sporadiques ont été constatées contre des bureaux de partis politiques dans les provinces d’Adana, Istanbul, Izmir et Mersin. Des heurts entre ressortissants turcs ont également eu lieu devant un bureau de vote à Amsterdam, aux Pays-Bas. Une situation qui s’était aussi produite le 1er mai à Marseille entre soutiens et opposants au président Erdoğan, les Turcs de France ayant la possibilité de voter pour ce scrutin depuis le 27 avril dernier. Quatre hommes avaient été légèrement blessés dans ces affrontements. Sur le territoire turc, au regard de cette situation sécuritaire incertaine, il est recommandé de différer ses déplacements non essentiels entre le 13 et le 20 mai dans les provinces précitées, et notamment les plus exposées aux débordements, à Istanbul et dans la capitale Ankara.

Amériques

Canada

À l’ouest du pays, dans une région régulièrement touchée par des événements météorologiques extrêmes, la province de l’Alberta est ravagée depuis le début du mois de mai par plus d’une centaine d’incendies dont un tiers est toujours hors de contrôle. L’état d’urgence a été déclaré et quelque 30 000 personnes ont dû être évacuées dans les environs des zones sinistrées, tandis que près de 122 000 hectares de forêts ont été détruits.

Chili

Le Parti républicain chilien, formation d’extrême droite créée en 2019, est arrivé en tête de l’élection des membres du Conseil Constitutionnel organisée le 7 mai, avec 35,4% des voix (soit 22 sièges sur 50). C’est donc cette formation qui aura la charge de rédiger le nouveau projet de Constitution issu de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), elle qui s’est pourtant opposée à une modification de cette loi fondamentale. Pour rappel, en septembre dernier, les Chiliens avaient rejeté un premier texte de réforme de cette Constitution, écrit par une assemblée composée de représentants de la société civile. Un nouveau texte devrait être représenté le 17 décembre prochain, toujours par voix référendaire. Ce succès électoral de l’extrême droite chilienne signe est aussi un revers pour le président de gauche Gabriel Boric, élu en décembre 2021 face à José Antonio Kast, leader de ce même Parti républicain. Le jeune chef d’État (37 ans) comptait en effet sur une nouvelle Constitution pour asseoir ses projets de réformes sociales. Cette nouvelle donne politique pourrait conduire à des rassemblements dans le pays, en particulier dans la capitale Santiago, avec des risques de violences. En octobre 2019, la répression du vaste mouvement de contestation sociale né de la hausse des prix des services publics – qui notamment poussé la classe dirigeante à s’accorder sur l’organisation d’un référendum pour réformer la Constitution – s’était soldé par la mort de trente personnes.

Asie/Pacifique

Pakistan

Imran Khan, leader du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) et ancien Premier ministre, a été arrêté le 9 mai à Islamabad dans le cadre d’un dossier de corruption. Destitué à la suite d’une motion de défiance au Parlement en avril 2022, il bénéficie toujours d’un large soutien populaire et plusieurs milliers de ses partisans se sont mobilisés dès son arrestation en plusieurs endroits du pays, notamment à Rawalpindi, devant le quartier général de l’armée, à Karachi et Lahore où les forces de l’ordre ont eu recours aux canons à eau et gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Visé par plusieurs dizaines d’enquêtes judiciaires depuis son éviction en 2022 et toujours dans le viseur de la fragile coalition conduite par Shehbaz Sharif (de la Ligue musulmane du Pakistan), Imran Khan, qui se dit la cible d’un complot militaire visant à l’assassiner, conserve l’espoir d’élections anticipées pour tenter de revenir au pouvoir.

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