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« Nous voulons créer des ponts entre les entreprises de tous les univers » (CCI France Brésil)

Fondée en 1900 pour l’une, en 1933 pour l’autre, les CCI de Rio de Janeiro et de São Paulo figurent parmi les plus anciennes chambres de commerce françaises bilatérales au monde. Corinne Fontenelle, directrice exécutive nationale de la CCI France Brésil (CCIFB) à São Paulo, revient sur l’apport d’un tel maillage d’experts au service des entrepreneurs et investisseurs.

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Français à l’étranger: Quelle est la couverture géographique de la CCIFB au Brésil ?

Corinne Fontenelle: La chambre nationale est composée de quatre chapitres régionaux. La chambre régionale de São Paulo, premier État économique du Brésil, est la plus représentative, puis viennent celles de Rio de Janeiro, Curitiba dans l’état du Paraná et celle de Belo Horizonte dans le Minas Gerais. Nous venons enfin d’ouvrir une antenne à Fortaleza qui couvre quatre États du Nordeste. Nous avons le projet de mettre en place de nouvelles antennes et des missions interrégionales pour mieux couvrir le Brésil et donner accès à nos membres à de nouvelles opportunités. La CCI France Brésil est également membre d’Eurocamaras, l’association des chambres bilatérales européennes.

Qui sont vos membres ?

Parmi nos 430 adhérents, nous avons plusieurs catégories. Il y a les membres premium ou institutionnels, essentiellement de grosses entreprises françaises du CAC 40 (Accor, Engie, Renault, BNP Paribas, Carrefour ou L’Oréal) et quelques cabinets d’avocats. Les autres membres sont des entreprises de toutes tailles, allant de la grande entreprise à l’ETI et la PME, couvrant des secteurs d’activité très variés. 40% de nos membres sont des filiales d’entreprises françaises, et un tiers des sociétés brésiliennes. On peut également mentionner une trentaine d’entreprises fondées par des entrepreneurs Français de l’étranger (EFE), une classification nouvelle. Début 2024, nous allons d’ailleurs lancer un recensement de tous les EFE du Brésil pour leur proposer une nouvelle gamme de services mieux adaptés à leurs besoins. Ils représentent un potentiel important et peu exploité pour le commerce extérieur de la France et son rayonnement au Brésil. Nous comptons par ailleurs de nombreuses personnes physiques associées et un club des CEO regroupant les dirigeants des quarante-six membres institutionnels avec des rencontres mensuelles, parfois chez l’un d’eux. Renault, par exemple, nous a récemment invités à visiter son usine de Curitiba.

Quelles sont les actions de la CCI France-Brésil ?

Nous organisons des événements de tout type, notamment deux gros rendez-vous annuels : un forum de bioéconomie et du développement durable, et un forum des technologies et de l’innovation. Cette année, pour la première fois, ce forum est organisé en partenariat avec la French Tech (l’organisme public chargé de soutenir les start-up françaises, en France et à l’international, ndlr), ainsi que Business France. Fin novembre, notre dîner de fin d’année réunit toute la communauté d’affaires de la chambre avec plus de 300 convives. Mais tout au long de l’année, nous organisons des dizaines d’événements qui réunissent jusqu’à cent personnes autour d’autorités françaises ou brésiliennes, comme par exemple lors de la visite du ministre délégué chargé du Commerce extérieur Olivier Becht. Nous animons également, entre São Paulo et Rio de Janeiro, une vingtaine de commissions thématiques et sectorielles qui contribuent à la diffusion d’informations précieuses sur l’environnement économique, juridique et fiscal, le droit du travail au Brésil, ou encore les opportunités dans des secteurs comme les infrastructures ou l’énergie.

Quels sont les secteurs les plus dynamiques au Brésil ?

Les énergies renouvelables et tout ce qui a trait à la transition énergétique sont parmi les plus dynamiques au Brésil, avec Rio de Janeiro abritant les sièges des grands groupes du secteur. Le secteur de la santé connaît également une croissance significative en raison notamment du vieillissement de la population, générant une demande importante. Dans les nouvelles technologies, les fintechs ont le vent en poupe, tout comme l’agrobusiness.

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