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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 5 au 9 avril

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 5 au 9 avril.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 5 au 9 avril

Afrique

Afrique du Sud

Les élections générales du 29 mai prochain vont permettre d’élire les membres du Parlement sud-africain, qui nommeront ensuite le président de la République, issu du parti majoritaire à l’Assemblée nationale. Une fonction à laquelle ne pourra prétendre l’ancien chef d’État Jacob Zuma (de 2099 à 2018), écarté le 28 mars dernier par la commission électorale qui a rappelé qu’une personne condamnée à une peine de prison supérieure à douze mois ne pouvait être désignée. C’est le cas de M. Zuma, mis en cause dans plusieurs affaires de corruption et condamné à quinze mois de prison en juin 2021 pour outrage, mais qui a fait appel de cette exclusion le 2 avril. Sa condamnation avait alors provoqué des manifestations, des émeutes et des pillages qui s’étaient soldés par la mort de plus de 350 personnes. L’ancien président, autrefois figure de proue du parti historique du Congrès national africain (ANC), a choisi en décembre dernier de rallier le parti Umkhonto WeSizwe (MK, « Lance de la nation »), petit mouvement radical créé récemment, tandis que l’ANC, mise en cause dans de nombreux scandales pourrait perdre son leadership au sein du Parlement sud-africain. L’actuel président, Cyril Ramaphosa, 71 ans et membre de l’ANC, brigue un second mandat à l’issue de ce scrutin qui permettra également d’élire le corps législatif dans chacune des neuf provinces sud-africaines.

République démocratique du Congo

La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC – affectée par trente ans de violences quasi ininterrompues – atteint un point critique selon les Nations unies et plusieurs organisations nationales et internationales. Acteur majeur des crimes commis dans cette région, le M23, soutenu par le Rwanda voisin, continue de gagner du terrain et se trouve aujourd’hui aux portes de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Les bombardements et raids aériens ont quadruplé depuis le début l’année par rapport à la moyenne de 2023, quelque 250 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile depuis la mi-février, et un Congolais sur quatre se trouverait en situation de famine ou de malnutrition. Ces décennies de guerre, qui ont impliqué plus de 200 groupes armés disséminés dans la région, s’expliquent aussi par les objectifs de contrôle du riche sous-sol congolais, notamment le cobalt et le coltan, utilisés notamment dans la production de batteries pour les véhicules électriques et autres smartphones.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Turquie

L’opposition a été largement plébiscitée lors des municipales du 31 mars dernier, avec ses victoires dans les bastions socio-économiques du pays – notamment Istanbul, Ankara, Izmir, Antalya, Adana –, mais aussi dans d’autres villes stratégiques jusqu’alors dévolues à l’AKP, le parti du président Erdoğan. À noter également, les succès du parti pro-kurde, le DEM, qui a remporté de nombreuses municipalités dans le Sud-Est anatolien. Néanmoins, ces victoires locales de la minorité kurde passent mal au niveau du parti présidentiel, à l’image de la nomination du candidat de l’AKP à la mairie de Van (à l’extrémité orientale de la Turquie, non loin de l’Iran), pourtant remportée par Abdullah Zeydan, candidat pro-kurde du DEM. Cette décision a provoqué des manifestations dans la ville de Van et en plusieurs endroits du pays, avant que la Haute commission électorale turque ne l’invalide et confirme bien, le 3 avril, la victoire d’Abdullah Zeydan.

Amériques

Mexique

La perspective des élections générales du 2 juin prochain est propice à un regain de violences contre les représentants politiques. Le 2 avril, une candidate aux élections municipales a été assassinée à Celaya (ville de l’État du Guanajuato, à 200 km au nord-ouest de Mexico), tandis que deux autres candidats à un autre scrutin municipal avaient aussi été abattus à Maravatío (État du Michoacán, à l’ouest de la capitale). Ces meurtres de candidats ne sont pas inédits au Mexique. Pour rappel, à l’occasion des élections nationales de 2021 (législatives au sein des États mexicains, sièges locaux et nationaux), une trentaine de candidats avaient ainsi perdu la vie.

Venezuela

La Plate-forme unitaire démocratique, coalition qui regroupe les principaux partis d’opposition, se voit dans l’impossibilité d’enregistrer sa candidate, Corina Yoris, sur le site du Conseil national électoral (CNE) en vue de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain. Les sondages la placent pourtant largement en tête des intentions pour cette élection à laquelle dix candidats de moindre envergure sont actuellement inscrits. La Plate-forme unitaire démocratique a dénoncé ce blocage qui illustre, selon elle, l’impossibilité de l’exercice démocratique dans le pays du président Nicolás Maduro. Le Brésil et les États-Unis ont d’ores et déjà exprimé leur inquiétude quant au futur déroulement de ce vote.

Asie/Pacifique

Pakistan

Le 26 mars dernier, cinq ressortissants chinois et un chauffeur ont été tués après qu’un kamikaze a précipité son véhicule chargé d’explosifs sur leur convoi près de la ville de Besham (province de Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du pays). Les victimes avaient quitté la capitale Islamabad pour se rendre à Dasu, dans la province précitée, où se trouve un important barrage hydroélectrique construit par une entreprise chinoise. Si l’attentat n’a pas été revendiqué, la cible choisie est à mettre en rapport avec les actions menées par le groupe séparatiste de l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA), qui multiplie actuellement les attaques contre les intérêts chinois au Pakistan, dans l’objectif d’asphyxier l’économie pakistanaise.

Taïwan

Au moins neuf mort et quelque huit cents blessés étaient à déplorer après le séisme d’une magnitude de 7,2 qui a frappé la côte orientale de Taïwan dans la matinée du mercredi 3 mars. Les dégâts majeurs ont été constatés dans la ville de Hualien, à l’est du pays, ainsi que dans la campagne montagneuse environnante. Ce tremblement de terre – le plus puissant enregistré sur l’île depuis les vingt-cinq dernières années – a été ressenti dans la capitale Taipei et jusqu’au sud du Japon, à l’est de la Chine ainsi qu’aux Philippines.

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