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Ma retraite en Europe : l'Italie Ma retraite en Europe : l'Italie

Italie

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L’Italie est l’un des pays d’Europe les plus attractifs et les Français y réussissent souvent leur intégration. Ils trouvent à s’employer en particulier dans les PME qui restent dynamiques dans les secteurs de la métallurgie, de l’agroalimentaire, du textile et des machines/équipements. Les régions les plus développées et qui recherchent de la main-d’œuvre sont au nord-ouest, autour des centres urbains de Milan, Turin et Gênes, au nord-est avec des PME industrielles fortes, et dans le centre essentiellement autour du tourisme. Mais le chômage des jeunes reste un problème, avec 35 %, et le crime organisé sévit dans de nombreux secteurs de l’économie.

L'essentiel

Capitale

Rome

Dirigeant

Sergio Mattarella (Président)

Population

61 millions d’habitants (estimation 2023°

Superficie

30 338 km²

Langues

italien

Monnaie

Euro (EUR)

Croissance du PIB

6,74 %

Chômage

9,83 %

Français

33 130 (Inscrits au registre des Français de l’Étranger)

Indicatif téléphonique

+39

 Contacts utiles

Chambre de commerce : www.chambre.it

Ambassade de France : www.it.ambafrance.org

 Travailler

› Les conditions légales pour vivre et travailler

La caractéristique de l’Italie reste son réseau très dense de PME, dont l’essentiel sont des entreprises employant moins de 10 salariés, qui ont un savoir-faire réputé dans le monde entier. Elles sont pour la plupart toujours dirigées par des groupes familiaux.

Comme dans tous les Etats de l’Union, il est assez simple de s’installer dans un autre pays européen. En Italie, au-delà d’un séjour de 3 mois, il faut s’inscrire auprès de l’état civil de sa commune pour demander un permis de résidence.  Les salariés doivent fournir une déclaration d’engagement d’embauche ou leur contrat de travail, tandis que les travailleurs indépendants doivent présenter leur numéro de TVA et la preuve de leur inscription au registre professionnel. En outre, il est quasi indispensable de disposer d’un numéro d’identification fiscale (codice fiscale) pour payer son impôt, acheter un téléphone portable, louer un appartement… Il faut en faire la demande auprès de son consulat général.

Le temps de travail est de 40 heures par semaine et les congés sont de 26 jours ouvrables. Il n’y a pas de salaire minimum fixé par la loi. Le revenu moyen en Italie est de 1 580 €/mois.

› Trouver un emploi

Pour trouver un emploi, il faut commencer par se tourner vers le service de recrutement de la chambre de commerce franco-italien : www.chambre.it.

L’aide à la recherche d’emploi est confié aux collectivités locales, il est donc recommandé d’effectuer votre recherche par province (www.borsalavorolombardia.net, www.romalavoro.net…). Sinon,  Cliclavoro (www.cliclavoro.gov.it), le site du ministère du Travail, de la Santé et des Politiques sociales, met des annonces en ligne. Il existe aussi un nombre important de portails privés dont les plus utilisés sont Monster, Infojobs et Randstad (www.monster.it, www.infojobs.it, www.randstad.it).

› Les secteurs porteurs d'emploi

Les secteurs porteurs sont ceux de l’agro-alimentaire, de la santé et du bien-être, des TIC et du développement durable. C’est d’ailleurs dans le secteur de l’énergie que l’Italie a le plus investi ces dernières années en développant les énergies renouvelables, en particulier le solaire. Les Français sont recherchés pour travailler comme commerciaux, assistants de direction, comptables, contrôleurs de gestion, et dans la restauration, l’enseignement et l’informatique. Les Italiens sont aussi à la recherche de profils diplômés dans le secteur environnemental ou d’ouviers spécialisés dans le Nord.

› Créer son entreprise

Il y a plus de 2 000 entreprises françaises présentes en Italie, dans des secteurs aussi diversifiés que l’agro-alimentaire, la grande distribution, les banques, le transport, l’énergie… Les investissements français se tournent donc vers ces secteurs où la présence française est déjà importante.

Les sociétés formées avec des capitaux étrangers bénéficient du même régime fiscal et des mêmes aides financières que les sociétés nationales.

Le gouvernement soutient l’IDE via des crédits d’impôt, dont 25% pour les investissements privés dans la R&D (50% pour les projets avec des universités ou des instituts de recherche) et 15% pour les investissements dans les machines et les biens d’équipement. Un soutien public supplémentaire est accordé aux nouveaux investissements dans la fabrication et la R&D, en particulier dans les régions du sud. Il y a en outre une déduction totale de la taxe locale sur les coûts salariaux des salariés embauchés de façon permanente. Une extension des incitations fiscales accordées aux start-up technologiques et aux PME innovantes.

Le site www.sitoeng.ice.it de l’agence italienne de commerce propose des guides sur l’investissement et la création d’une entreprise dans le pays.

Pensez aussi à vous tourner vers la CCI France-Italie qui dispose d’un réseau important de petites et moyennes entreprises implantées en Italie et pourra vous accompagner dans vos démarches.

 Etudier

› Scolariser ses enfants

Il est possible de scolariser son enfant dans une école italienne et il pourra bénéficier de cours gratuits de langue afin de faciliter son adaptation.

Plusieurs établissements français accueillent les élèves de la maternelle jusqu’au bac, comme le lycée Chateaubriand et l’Institut Saint-Dominique à Rome, l’école Alexandre-Dumas à Naples, le lycée Stendhal à Milan, le lycée Jean Giono à Turin ou l’école franco-italienne à Florence. L’EsaBac permet aux élèves italiens et français d’obtenir simultanément deux diplômes à partir d’un seul examen : l’Esame di Stato italien et le baccalauréat français. Cette double délivrance de diplômes valide un parcours scolaire biculturel et bilingue.

Le système éducatif d’enseignement est organisé en 3 niveaux : l’école maternelle (scuola dell’infanzia), non obligatoire, pour les enfants de deux ans et demi à six ans, le premier cycle, qui comprend l’école primaire (cinq années) et l’école secondaire de premier degré (trois années), et le deuxième cycle (seules les deux premières années sont obligatoires), qui comprend les lycées et le système de l’enseignement et de la formation professionnels.

› S’inscrire à la fac

Pour intégrer une université en Italie, il suffit d’avoir son bac et d’avoir un niveau d’italien convenable (vous pouvez passer le Cils, un test de langue international en italien). L’université de Bologne ou la Sapienza (université de Rome) compte parmi les meilleures dans le classement du QS World University rankings.

 Stages, VIE, PVT

› Trouver un stage

Les stages ne sont pas toujours conventionnés, cela dépend de la province où on s’installe. Pour un stage en Italie de moins de trois mois, il faut s’enregistrer auprès du commissariat de police et remettre la déclaration de présence, et pour un stage de plus de trois mois, il faut s’enregistrer auprès de la mairie de son lieu de résidence. Aucune rémunération n’est prévue par la loi pour le stagiaire qui peut cependant bénéficier d’une indemnisation.

Si vous souhaitez avoir d’avantages d’informations, vous pouvez également consulter le site de « Eurodesk ». Le dispositif informe et accompagne les jeunes dans leurs projets à l’étranger. De nombreuses offres de stage ou d’alternances sont disponibles sur le site internet. Il aide également dans la recherche d’aides financières (programmes européens, bourses nationales et régionales) quel que soit votre projet.

› V.I.E.

Les profils les plus recherchés sont les commerciaux, les ingénieurs et les financiers.

La maîtrise de l’italien est presque indispensable pour partir en V.I.E. En Italie. Il faut être âgé de 18 à 28 ans, être étudiant ou diplômé (y compris à bac +2) et le V.I.E. dure au maximum deux ans. Il vous faudra avoir participé à la journée d’appel à la Défense puis créer votre profil sur https://mon-vie-via.businessfrance.fr  en fournissant vos coordonnées, votre CV et joindre votre attestation de participation à la journée d’appel à la Défense.

Business France accompagne également les jeunes intéressés par un V.I.E. ou un V.I.A. en Italie : les candidatures en V.I.A. seront traitées par la DGTPE Bureau Resinter 1, Sélection et gestion des VIA au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi (139, Rue de Bercy, 75012 Paris) et les V.I.E. par Business France (77, boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris, www.export.businessfrance.fr).

Le montant total des indemnités pour un V.I.E. en Italie est de 2 016,85€ (723,99€ d’indemnités communes et 1 292,86€ d’indemnités géographiques).

 Coût de la vie

› Logement

Les meublés sont plus faciles à louer que des appartements vides, particulièrement en ville. Le bail de location (généralement d’une durée de 4 ans) est soumis à des droits d’enregistrement normalement payables pour moitié par le locataire et pour moitié par le propriétaire. Il est d’usage de régler les loyers en liquide en échange de la remise d’un reçu. Les prix des loyers sont sensiblement les mêmes qu’en France dans les grandes villes, la banlieue ou la province est en général moins onéreuse. La moyenne d’un 3-pièces à Rome est de 1 900 €.

Le quotidien Il Messaggero publie chaque samedi son supplément immobilier « Casa » www.ilmessaggero.it mais la plupart des biens sont loués par des agences.

› Transports

Le train est très utilisé car il est présent partout à des prix attractifs. Il existe des directs comme des trains qui desservent tous les villages ! Mais les bus sont plus pratiques que les trains pour aller d’un village à l’autre, car plus nombreux. Les routes sont bien entretenues, mais attention, les centre-villes sont souvent fermés à la circulation et les parkings publics sont très chers.

 Santé

Ici, on vit pls longtemps qu’en France ! L’espérance de vie est de plus de 83 ans. les soins médicaux et dentaires sont dispensés dans les centres de santé (Unità Sanitarie Locali, USL) ou par des médecins agréés par le Service national de santé (SSN). L’assuré a le libre choix du médecin généraliste parmi ceux qui sont conventionnés. Le médecin spécialiste ne peut être consulté que sur prescription du généraliste. Le secteur privé prend souvent la relève d’hôpitaux publics gratuits mais saturés.

L’attribution du droit à se faire soigner est réalisée par l’obtention de la résidence en Italie via l’inscription à l’ASL dont dépend la commune de résidence  (Azienda Sanitaria Locale).

 Fiscalité

Les personnes résidentes sont soumises à des impôts sur leurs revenus. La retenue s’effectue à la source mensuellement pour les salariés.  Il existe de nombreux allégements fiscaux. Jusqu’à 15 000 €/an, la taxation est de 23 %, suivent 4 autres tranches, le taux maximum étant de 43 % pour les sommes supérieures à 75 000 €. Il existe plusieurs tranches, de 22 à 45 % (pour les revenus de 0 à 20 000 €/an une taxation à 22 %, de 45 % pour les revenus de plus de 40 001 €/an).

La TVA est de 22 %, 10% pour le taux réduit, et de 4 % pour les produits alimentaires de première nécessité.

La convention fiscale entre l’Italie et la France est disponible.

 Retraite

Pour s’installer en Italie, il faut un titre de séjour très facilement accordé lorsqu’on est Européen. Le titre de séjour en Italie est d’une durée renouvelable de cinq ans. Le coût de la vie est un peu moins élevé qu’en France, surtout dans le Sud et en province. Les retraités français sont attirés par son climat, sa nourriture, sa qualité de vie à moindre coût, et sa proximité de la France ! Les retraités dont le revenu global est inférieur ou égal à 7 500 €/an sont exonérés d’impôt.

Les donations sont beaucoup moins taxées qu’en France, 4 % contre 44 % pour les donations supérieures à 1 million d’euros.

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