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Pérou

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Montagnes majestueuses, forêts et vallées foisonnant de légendes d’anciennes civilisations mystérieuses, richesses culturelles et humaines : c’est ça le Pérou ! Situé à l’ouest de l’Amérique du Sud, le Pérou est un pays plein de surprise et d’opportunités. L’économie du Pérou est en plein développement. Son dynamisme repose essentiellement sur les secteurs exportateurs, la consommation et l’investissement public et privé. L’exploitation, la transformation et l’exportation des ressources naturelles, agricoles et marines du pays sont autant d’activités rentables pour les Péruviens. De plus, l’économie locale est stimulée par un important nombre d’investissements en infrastructures, dans les domaines de l’équipement en eau potable, l’électrification rurale, le réseau routier, ou de l’éducation et de la santé.

Très stable sur le plan économique, le pays offre des politiques favorables aux investisseurs. D’ailleurs, le rapport de la Banque mondiale, Doing Business, place le pays en 3e position en Amérique latine en termes de facilité et d’opportunités pour les affaires, juste devant la Colombie. Néanmoins, le Pérou connaît une grave crise politique depuis deux ans, où le Président, Martin Vizcarra, s’affronte au congrès. Des élections législatives anticipées se sont déroulées le 26 janvier. Le Congrès nouvellement élu, qui voit l’opposition de l’ancien président (Alberto Fujimori) s’effondrer, devrait apporter moins de contradictions à l’actuel Président.

L'essentiel

Capitale

Lima

Dirigeant

Pedro Castillo (Président)

Population

33,3 millions d’habitants

Superficie

1 285 315 km²

Langues

espagnol, quechua et aymara

Monnaie

Sol (PEN)

Croissance du PIB

-11% (2020) (Estimée +13,2% en 2021)

Chômage

5,3% (2021)

Français

3 400 (Inscrits au registre des Français de l’Étranger)

Indicatif téléphonique

+51

 Travailler

› Les conditions légales pour vivre et travailler

Le visa temporaire et le visa de résidence sont les deux principales catégories de visas pour le Pérou. Les conditions d’obtention diffèrent selon le but du voyage.

En tant que Français, pas besoin d’un visa pour un séjour touristique au Pérou. Il faut simplement un passeport ayant encore une validité d’au moins 6 mois à compter de l’arrivée sur le territoire péruvien et celui-ci vous donne droit à un séjour touristique d’une durée de 183 jours maximum sur une période de 365 jours. À la frontière, un cachet est apposé sur le passeport, indiquant le nombre de jours autorisés (de 1 à 183 jours). Il est interdit de dépasser le nombre de jours attribués.

Si vous décidez de vous rendre au Pérou pour une durée de plus de 183 jours, il vous faut déposer une demande de visa auprès de l’Ambassade du Pérou en France.

Il est recommandé de vous inscrire au registre des Français établis hors de France (Consulat de France, Avenida Arequipa 3415, San Isidro, Lima).

Si vous pénétrez au Pérou par voie terrestre, une Carte Andine de Migration / “Tarjeta Andina de Migraciones” (TAM) vous sera remise et il faudra la conserver jusqu’à la sortie du territoire.

Il est très important de s’assurer qu’un tampon d’entrée est apposé sur le passeport, sous peine d’irrégularité entraînant des démarches de régularisation longues et compliquées.

Par ailleurs le contrat de résident peut être obtenu en cas de mariage avec un(e) Péruvien(ne) ou un(e) résident(e).

› Trouver un emploi

Il est préférable de commencer à chercher un emploi à partir de la France, car le délai est très court pour obtenir un permis de travail et le permis de séjour (comme toujours : sites internet, envois de candidatures spontanées, réseau local). L’obtention d’un visa de résident est donc plutôt liée à un contrat de travail avec une entreprise locale. Pour qu’une entreprise puisse engager un étranger, il faut que cette dernière ait au moins cinq employés péruviens.

Vous devrez présenter les documents qui justifieront votre embauche par l’entreprise résidente au Pérou : certificats et/ou diplômes d’études, attestations de travail et/ou références démontrant votre expérience ou votre parcours professionnel, etc.

La semaine de travail légale est de 8 heures/jours pendant 6 jours, soit 48 heures /semaine et les salaires (comme le coût de la vie) sont beaucoup plus bas qu’en France, en moyenne à 470 €/mois.

› Les secteurs porteurs d'emploi

Les marchés porteurs au Pérou sont principalement dans le secteur agroalimentaire avec en tête : la pêche maritime, la production d’huiles et de farines, l’exportation d’asperges et de mangues. Puis vient le secteur minier, avec l’extraction de l’argent, du zinc, du plomb, du cuivre et de l’or.

L’électrification du pays est en plein chantier, afin d’accélérer l’apport indispensable que cela représente dans les zones rurales encore non connectées, c’est donc un secteur en plein développement et porteur d’emplois.

Le textile connaît également un très bel essor avec l’exportation de la fibre d’alpaga et le coton reconnu pour sa qualité dans le monde entier. Le Pérou a aussi du potentiel dans le domaine des plantes médicinales et les produits dérivés pour leurs qualités thérapeutiques.

› Créer son entreprise

Les formalités afin de créer une entreprise ont été simplifiées et on peut aller jusqu’à dire que le cadre juridique et fiscal offert par le Pérou est une aubaine pour les investisseurs étrangers.

Parmi les secteurs les plus attractifs, on peut citer les technologies de communication, l’industrie, l’industrie minière ainsi que la finance. Par ailleurs, l’attractivité des investissements directs étrangers est due au montant peu élevé des salaires, malgré quelques bémols quant à la législation fiscale et les barrières douanières.

Les personnes désirant investir au Pérou en pensant y trouver le paradis fiscal que le pays a pu être il y a 10 ou 20 ans, doivent s’informer sérieusement des nouvelles réalités du pays.
Même si le secteur informel est toujours extrêmement étendu (plus de 65% de l’activité commerciale), il est dangereux aujourd’hui de vouloir en faire partie. Une fois intégré dans le secteur formel, il ne faut surtout pas se laisser influencer et vendre sans facture “factura” ou “boleta de venta”. Il existe désormais un organisme d’état appelé SUNAT (Superintendencia Nacional de Tributaciòn) (les contributions), qui fiscalise, vérifie, investigue avec une minutie précise, sanctionne, établit de lourdes amendes, transmet aux services judiciaires, pénal et douanier ses rapports et des peines graves de prison ferme de plusieurs années sont encourues pour fraudes fiscales, évasions tributaires,  ou contrebande.

 Etudier

› Scolariser ses enfants

Officiellement, et selon la Constitution, l’éducation au Pérou est gratuite et obligatoire dans les institutions publiques jusqu’à l’école secondaire (entre 6 et 12 ans). Malgré une nette amélioration très soutenue par l’Etat ces dernières années, la réalité est tout autre.

Comme pour le secteur de la santé, le clivage entre école urbaine et école rurale est flagrant. À la campagne les écoles sont souvent très éloignées des habitations et les enfants doivent participer aux tâches familiales (emmener les bêtes au pâturage, couper du bois, etc.) De plus la gratuité est toute relative. Officiellement, l’école est gratuite, cependant, l’inscription à l’APAFA (Association des Parents d’Elèves) est obligatoire, payante et est relative au “prestige” de chaque établissement. Il est aussi imposé aux parents d’acheter des livres scolaires neufs (par pression des grandes éditions) ainsi qu’un uniforme et cela même dans les établissements publics, bien que ces obligations soient interdites par la loi. Donc, parmi les classes sociales désavantagées, un certain nombre de familles péruviennes n’envoient pas leurs enfants à l’école, surtout les filles dont l’éducation n’est pas une priorité, par manque de moyens économiques.

Le secteur des écoles privées se développe à une belle cadence.

On trouve à Lima  le Lycée franco-péruvien : l’établissement propose l’enseignement de la Petite section à la Terminale. Il y a aussi une école américaine, le Colegio Franklin Delanoe Roosevelt.

› S’inscrire à la fac

L’admission à l’université au Pérou se fait sur concours, que l’établissement soit privé ou public, les étudiants ne sont acceptés qu’après avoir passé un examen de sélection, appelé examen de ingreso.

C’est en raison d’une limite de places que le concours d’entrée est obligatoire : il permet aux meilleurs d’accéder aux universités souhaitées.

D’autres critères d’admission sont imposés aux postulants des universités du Pérou : âge, ambitions professionnelles, statut (redoublant, etc.), niveau scolaire, résultats aux examens, etc. Le dossier d’inscription est propre à chaque université et indique les documents à fournir afin qu’il soit étudié par les jurys.

On trouve quatre types d’établissements d’enseignement supérieur au Pérou : les universités, les instituts supérieurs technologiques, les instituts supérieurs pédagogiques et les instituts de spécialisation et de recherche. Les études universitaires sont divisées en deux cycles : le bachelor (bachillerato) et la licence.

Les grandes universités publiques et privées de Lima ont souvent des partenariats avec les grandes universités et écoles privées françaises.

 Stages, VIE, PVT

› Trouver un stage

Tout d’abord l’obtention d’un visa et la souscription à une assurance privée sont obligatoires, afin de pallier tous les besoins en cas d’accident ou tout autre risque. Cette condition est incontournable quel que soit le type de stage effectué (rémunéré ou non, mission humanitaire, etc.).

Si  les conditions de stage sont modifiées par le tuteur, le stagiaire doit alors être déclaré comme travailleur auprès du département de l’immigration, formalité à effectuer par l’employeur.

Bien maîtriser l’espagnol est indispensable si vous postulez auprès d’une entreprise péruvienne, si vous visez les entreprises étrangères l’anglais ou le français peuvent parfois suffire.

On peut chercher un stage au Pérou dans plusieurs secteurs d’activité : tourisme, secteur minier, services, import-export, commerce, web marketing, transports, télécommunications, énergies renouvelables ou encore architecture, etc.

Avoir des contacts, passer par un réseau de connaissance sur place reste un des moyens les plus porteur de réussites, mais n’hésitez pas à solliciter les entreprises par courrier ou faites appel à une agence spécialisée, en sachant que les formalités administratives seront plus nombreuses.

› V.I.E.

Les missions de volontariat international (VIE et VIA) sont gérées par Business France, puis Bercy et Business France valident les descriptions de postes des entreprises et administrations souhaitant bénéficier de la formule VI ainsi que les candidatures des aspirants volontaires.

 Coût de la vie

› Logement

Le mode de vie est assez différent au Pérou, la plupart des expatriés du pays vivent souvent en appartement, surtout dans les grandes villes, en raison notamment de leur plus grande sécurité et de leur proximité des lieux de travail (les embouteillages sont monstrueux à Lima). Les offres de logement sont pourtant extrêmement variées et on trouve aussi bien des maisons que des appartements. Tout dépend du lieu choisi, de l’environnement, de la proximité désirée quant à l’accessibilité aux commerces, etc. Les expatriés vivent dans les maisons du bord de mer (le quartier Barranco de Lima), et les appartements des quartiers San Isidoro et Surco.

On peut consulter les annonces dans les journaux, parcourir les annonces en ligne ou faire appel aux agences immobilières.

Les logements sont en général loués vides, les cuisines ne sont pas aménagées (le peu d’appartements proposés meublés est coûteux), les charges (eau, électricité) ne sont pas comprises dans les charges.

Il existe deux types de contrat de bail, l’un à durée déterminée (jusqu’à 10 ans pour un bail avec un propriétaire privé, 6 ans pour un logement d’état) et l’autre à durée indéterminé (pouvant être rompu par les deux parties sous réserve d’avoir fourni un préavis).

› Transports

Le permis de conduire international est valable au Pérou pour une période de moins de trois mois et pour les non-résidents. Les résidents sont dans l’obligation d’acquérir un permis péruvien sur demande auprès des autorités locales. Il est possible de faire convertir le permis de conduire de votre pays d’origine si celui-ci est encore valide au moment de la demande aux autorités péruviennes.

La conduite se fait à droite sur les routes péruviennes et le réseau routier n’est pas en très bon état. Il arrive souvent que les panneaux de signalisation soient illisibles.

Les accidents routiers sont fréquents en raison l’état des routes et du respect aléatoire du code la route. En cas de déplacement à bord d’un véhicule personnel, il est recommandé d’être prudent et de ne circuler que de jour dans les zones rurales et sur la route panaméricaine.

Il y a de nombreux taxis dans les villes du Pérou : les officiels (distingués par le numéro de leur compagnie éclairé sur le toit) et les non-officiels (petit autocollant sur le pare-brise). Ces derniers  pratiquent des tarifs moins chers. Aucun n’est muni de compteur, il faut donc demander le prix de la course et le négocier avant le départ. Les tarifs pratiqués par les taxis à Lima sont particulièrement élevés, la circulation étant très difficile dans la capitale.

Les colectivos sont aussi des taxis à la différence qu’ils ne démarrent que lorsqu’ils ont atteint leur quota de passagers pour un trajet (cinq en général). Leurs prix sont meilleur marché et ils offrent un transport plus rapide que les bus. Dans le même esprit, on trouve les combis, qui sont des vans d’une vingtaine de places.

L’autobus est le moyen de transport le plus utilisé au Pérou. Les lignes couvrent en garde partie le pays, notamment les villages.

Lors des déplacements en bus dans les zones touristiques, il est recommandé d’être attentif à ses affaires de valeur en raison du nombre important de vols lors de certains trajets.

Se déplacer en bateau est un moyen de transport très courant en Amazonie. Sur les rivières plus larges, on voyage à bord de grands bateaux et, sur les petits cours d’eau, des taxis sont improvisés à bord de pirogues motorisées (peki-peki).

Il y a aussi un réseau ferroviaire, mais les trains circulent de manière limitée et les tarifs pratiqués sont chers, car ce moyen de transport est plutôt réservé aux visiteurs.

Plusieurs compagnies se partagent les liaisons intérieures au Pérou. Elles assurent les liaisons entre Lima et les capitales régionales, quelques avions desservent les villes de province, mais ce  service est limité. Compte tenu du relief variable et de l’importante surface du pays, le recours aux vols intérieurs est courant.

 Santé

Ce n’est pas la qualité des soins qui est le problème au Pérou (surtout dans les grandes villes) mais plutôt le manque d’accessibilité à ces soins pour les plus démunis. Le coût des soins publics comme privés est difficilement envisageable pour les plus pauvres.

Il y a deux systèmes d’assurance sociale au Pérou : l’assurance maladie : EsSalud, et les assurances privées (EPS).

L’EsSalud est une assurance publique contributive, financée par les employeurs, à hauteur de 9 % du salaire. Elle est obligatoire pour les salariés du public et du privé, pour les retraités ainsi que pour leurs descendants mineurs (moins de 18 ans), pour les travailleurs indépendants et les étudiants. L’EsSalud couvre les soins dentaires, la maternité, la médecine générale spécialisée, les frais d’hospitalisation, les analyses en laboratoire, les médicaments, les soins de rééducation, la prévention et la vaccination.

Pour la population la plus démunie, le ministère de la Santé a créé le SIS (Système Intégral de Santé) les contribuables ont un plafond de couverture qui dépend du montant de la prime qu’ils ont versé.

Les EPS, sont destinées aux personnes qui ont pris la décision de ne pas bénéficier de l’EsSalud. C’est un vote au sein de l’entreprise qui décide de ce choix et fait en sorte que tous les salariés concernés bénéficient d’une couverture égale pour tous, quel que soit leur salaire. Par contre, cela limite l’accès aux soins, qui ne peuvent être prodigués que dans les établissements privés affiliés aux EPS.

Les démarches administratives par rapport au régime de santé choisi sont faites par les employeurs.

Il faut aussi préciser qu’en cas de rupture de prise en charge par l’EPS, il est possible de s’affilier à l’EsSalud de manière volontaire.

Il est de toute façon, toujours préférable, d’avoir une assurance en plus de la sécurité sociale obligatoire si l’on travaille au Pérou.

Attention à l’eau (ne pas la boire) et aux moustiques !

 Fiscalité

La TVA appelée IGV (impôt Général à la Vente) est de 18%, d’une façon générale pour la plus large gamme de produits et de services (mais il existe des exceptions).
Tous les revenus de source péruvienne sont taxables, y compris ceux perçus par les non-résidents au Pérou, les expatriés sont soumis au même régime d’imposition que les citoyens péruviens.

Chaque unité représente à 4 600 nouveaux soles péruviens. La fiscalité standard pour l’impôt sur le revenu personnel se présente donc ensuite ainsi :

  • entre 0 et 5 unités, un taux de 8 %;
  • entre 5 et 20 unités, un taux de 14 %,;
  • entre 20 et 35 unités, un taux de 17 %;
  • entre 35 et 45 unités, un taux de 20 %
  • et à partir de 45 unités; un taux de 30 %.

Déductions et exemptions sont possibles en fonction de la nature du revenu (salaire, retraite, indemnité, etc.). Les salariés d’entreprise peuvent bénéficier d’un abattement fiscal de 20 %.

L’impôt sur les sociétés est au taux de 28 %. De façon générale, les plus-values sont incluses dans le revenu, et donc taxées au taux normal. Par ailleurs, les intérêts sur les prêts, les primes d’assurance, les baux des avions et natures, le fret maritime, les frais de traversée du Canal de Panama, la dépréciation, les pertes, le paiement de royalties à des filiales non domiciliées, les coûts de démarrage, la rétribution des employés et des primes d’assurance maladie et les frais de véhicule sont éligibles à des déductions et des crédits d’impôt.

Les sociétés paient aussi une taxe sur la propriété foncière et le transfert de propriété foncière, aux contributions à la sécurité sociale, à l’impôt provisoire sur les actifs nets et à la taxe sur les transactions financières.

 Retraite

Le Pérou propose une imposition et un coût de la vie en général moins élevé qu’au Pérou, sa gastronomie est réputée sur tout le continent et le pays recèle des merveilles culturelles et naturelles qui en passionnent plus d’un ! Mais attention tout de même, le pays n’est pas sécurisé sur l’ensemble de son territoire, et reste assez violent. Il est donc conseillé de bien le connaître avant de vous y installer. Si le Pérou et ses merveilles vous attirent pour votre retraite, vérifiez bien les conditions à remplir pour faire valoir vos droits à la retraite auprès de votre future caisse de retraite.

Prendre sa retraite à l’étranger demande certaines formalités, certaines sont à faire avant le départ comme : l’obtention du permis de séjour auprès de l’ambassade, le signalement de votre changement d’adresse auprès des différentes administrations françaises, l’obtention du certificat de vie auprès de votre caisse de retraite, la demande de formulaires auprès de la sécurité sociale… D’autres à votre arrivée au Pérou : formalités douanières, signalement de votre installation auprès des autorités locales, inscription au registre des Français établis hors de France auprès du consulat de France…

Il n’existe pas d’accord de sécurité sociale entre la France et le Pérou, il faut donc vérifier auprès des autorités compétentes les conditions de prises en charge mais il y a généralement 2 options adhérer volontairement à l’assurance de la Caisse des Français de l’Etranger (CFE) ou souscrire une assurance auprès d’une compagnie d’assurance privée.

Le départ au Pérou entraîne le transfert de votre domicile fiscal dans le pays d’accueil et l’imposition en France comme non résident. Il vous appartient de communiquer votre nouvelle adresse au centre des impôts qui vous a envoyé le dernier avis d’imposition.

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