Le mode de vie est assez différent au Pérou, la plupart des expatriés du pays vivent souvent en appartement, surtout dans les grandes villes, en raison notamment de leur plus grande sécurité et de leur proximité des lieux de travail (les embouteillages sont monstrueux à Lima). Les offres de logement sont pourtant extrêmement variées et on trouve aussi bien des maisons que des appartements. Tout dépend du lieu choisi, de l’environnement, de la proximité désirée quant à l’accessibilité aux commerces, etc. Les expatriés vivent dans les maisons du bord de mer (le quartier Barranco de Lima), et les appartements des quartiers San Isidoro et Surco.
On peut consulter les annonces dans les journaux, parcourir les annonces en ligne ou faire appel aux agences immobilières.
Les logements sont en général loués vides, les cuisines ne sont pas aménagées (le peu d’appartements proposés meublés sont ridiculement coûteux), les charges (eau, électricité) ne sont pas comprises dans les charges.
Il existe deux types de contrat de bail, l’un à durée déterminé (jusqu’à 10 ans pour un bail avec un propriétaire privé, 6 ans pour un logement d’état) et l’autre à durée indéterminé (pouvant être rompu par les deux parties sous réserve d’avoir fourni un préavis).
Le permis de conduire international est valable au Pérou pour une période de moins de trois mois et pour les non-résidents. Les résidents sont dans l’obligation d’acquérir un permis péruvien sur demande auprès des autorités locales. Il est possible de faire convertir le permis de conduire de votre pays d’origine si celui-ci est encore valide au moment de la demande aux autorités péruviennes.
La conduite se fait à droite sur les routes péruviennes et le réseau routier n’est pas en très bon état. Il arrive souvent que les panneaux de signalisation soient illisibles.
Les accidents routiers sont fréquents en raison l’état des routes et du respect aléatoire du code la route. En cas de déplacement à bord d’un véhicule personnel, il est recommandé d’être prudent et de ne circuler que de jour dans les zones rurales et sur la route panaméricaine.
Il y a de nombreux taxis dans les villes du Pérou : les officiels (distingués par le numéro de leur compagnie éclairé sur le toit) et les non-officiels ( petit autocollant sur le pare-brise). Ces derniers pratiquent des tarifs moins chers. Aucun n’est muni de compteur, il faut donc demander le prix de la course et le négocier avant le départ. Les tarifs pratiqués par les taxis à Lima sont particulièrement élevés, la circulation étant très difficile dans la capitale.
Les colectivos sont aussi des taxis à la différence qu’ils ne démarrent que lorsqu’ils ont atteint leur quota de passagers pour un trajet (cinq en général). Leurs prix sont meilleur marché et ils offrent un transport plus rapide que les bus. Dans le même esprit, on trouve les combis, qui sont des vans d’une vingtaine de places.
L’autobus est le moyen de transport le plus utilisé au Pérou. Les lignes couvrent en garde partie le pays, notamment les villages.
Lors des déplacements en bus dans les zones touristiques, il est recommandé d’être attentif à ses affaires de valeur en raison du nombre important de vols lors de certains trajets.
Se déplacer en bateau est un moyen de transport très courant en Amazonie. Sur les rivières plus larges, on voyage à bord de grands bateaux et, sur les petits cours d’eau, des taxis sont improvisés à bord de pirogues motorisées (peki-peki).
Il y a aussi un réseau ferroviaire, mais les trains circulent de manière limitée et les tarifs pratiqués sont chers, car ce moyen de transport est plutôt réservé aux visiteurs.
Plusieurs compagnies se partagent les liaisons intérieures au Pérou. Elles assurent les liaisons entre Lima et les capitales régionales, quelques avions desservent les villes de province, mais ce service est limité.Compte tenu du relief variable et de l’importante surface du pays, le recours aux vols intérieurs est courant.