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Le réchauffement climatique vu du Québec

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Laurent Arnaud s’en excuserait presque, mais depuis que l’hiver se réduit comme peau de chagrin, ses patinoires artificielles s’arrachent dans toute la province.

Le Français est arrivé à Québec en 2015, comme directeur de la filiale Canada de la société Synerglace. Sa spécialité, c’est l’installation de patinoires mobiles réfrigérées. « On s’occupe de l’agencement complet, détaille-t-il, jusqu’au chalet et à la location de patins et d’équipements. » Rien que cet hiver, il en a monté une douzaine. Il faut dire qu’avec le réchauffement, on peut utiliser aujourd’hui les patinoires naturelles à peine plus de deux mois par an, de fin décembre à début février. « En 1992, quand je suis venu, il y avait des patinoires à tous les coins de rue, se souvient-il. On mettait un coup de jet d’eau la nuit et hop ! le lendemain, on pouvait patiner, tout était gelé.» Les patinoires artificielles prennent donc le relais : un tapis refroidi par des tubes d’aluminium dans lesquels circule l’eau glacée par un système électrique. Impossible de s’en passer au Canada, où le hockey sur glace est LE sport national. Depuis Québec, la société vise aujourd’hui les États-Unis, tout proches.

Lui écrire laurent.arnaud@synerglace.ca

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