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Luxembourg : une Grande Région pour fédérer les initiatives

Entretien avec Bruno Théret, conseiller chez ArcelorMittal, conseiller consulaire français au Luxembourg et président du comité économique et social de la Grande Région (CESGR), groupement européen de coopération territoriale regroupant des divisions territoriales allemandes, belges, françaises, et centré sur le Luxembourg.

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Français à l’étranger : Qu’est-ce que la Grande Région ?

Bruno Théret : C’est une réalité concrète. Traverser les frontières est une vérité bien palpable ici, avec 240.000 travailleurs frontaliers (taux le plus important en UE) et de nombreux frontaliers de loisir, d’où une présence importante de citoyens de la Grande Région les week-ends dans les principales villes qui la constituent. Quelque 50.000 Français résident au Luxembourg et 110.000 frontaliers français se rendent tous les jours dans un pays qui compte plus de 48% de non-Luxembourgeois. La Grande Région est également constituée de tous les acteurs qui travaillent à minimiser l’effet frontière au quotidien (entreprises, universités, centres de recherches, associations, parlementaires, etc.). On peut souligner également tout le travail réalisé par Eures Grande Région. De plus, plusieurs institutions uniques en Europe existent en Grande Région et ont été créées pour observer le marché de l’emploi transfrontalier : l’Observatoire interrégional pour l’emploi, la Task Force Frontaliers, le Comité économique et social de la Grande Région (CESGR)…

FAE : Quelles sont ses actions ?

B. T. : Le programme Interreg VA Grande Région est le programme financier qui soutient les projets transfrontaliers en Grande Région. Il est destiné à cofinancer aussi bien des projets de proximité que des actions d’envergure autour de trois axes :

  • le soutien à l’emploi au travers de projets concertés en matière d’éducation, de formation et par la levée des freins à la mobilité des travailleurs et des apprenants ;
  • le développement équilibré du territoire, à la fois respectueux de l’environnement et participant à l’amélioration des conditions de vie des habitants par des initiatives en termes de protection et valorisation du patrimoine naturel et culturel, de gestion commune des ressources et d’offre concertée de services de santé ou de services sociaux ;
  • le renforcement de la compétitivité et de l’attractivité du territoire par le développement du potentiel académique et les synergies entre les centres de recherche et le tissu économique et par le recentrage du développement économique autour de l’innovation.

FAE : Ne fait-elle pas double emploi avec les régions existantes ?

B. T. : Elle est complémentaire. Surtout dans un espace dans lequel il y a autant de frontières sur un petit territoire. Le développement économique et la réponse aux enjeux sociétaux de demain (vieillissement démographique entre autres) ne peuvent plus se concevoir à échelle nationale. La réponse se trouve dans la coopération avec le voisin.

FAE : En tant que conseiller chez Arcelor Mittal, la  Grande Région sert-elle aussi les intérêts de votre société (pénurie de talents…) ?

B. T. : J’essaye avant tout de donner du sens à mon engagement. ArcelorMittal me permet notamment au sein d’Agora-Belval (société de développement, ndlr) de favoriser le dialogue entre les différents bassins de vie et de favoriser le développement économique de part et d’autre de la frontière.

Le site internet de la Grande Région

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