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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 6 au 11 janvier

Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS qui couvre, pour la semaine du 6 au 11 janvier, les événements nécessitant une vigilance accrue.

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Afrique

> Éthiopie

Jours à venir. La région de Benishangul-Gumuz, à l’ouest du pays, a été le lieu du massacre de plus de 200 personnes issues des communautés oromo et amhara le 23 décembre dernier. L’antagonisme entre ces deux communautés fait craindre un nouvel essor des violences ethniques qui pourraient se propager à l’ensemble du pays. Dans l’État d’Oromia, région administrative la plus étendue et la plus peuplée du pays, les violences restent fréquentes, comme en témoigne la mort de 73 personnes tuées dans la zone d’Horo Guduru Welega le 28 décembre. En outre, le conflit du Tigré, réamorcé début novembre 2020 entre le pouvoir fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT), qui défend une ligne séparatiste, participe de ces tensions ethniques. 

> Mozambique

Jours à venir. La province de Cabo Delgado, frontalière avec la Tanzanie au nord du pays, reste la cible privilégiée des attaques du groupe islamiste Al Sunnah. Les sites stratégiques de liquéfaction du gaz naturel sont particulièrement visés dans cette région, et les villages de Quitupo et Quitunda ont été touchés par des affrontements entre forces de sécurité et groupes armés le 30 décembre et le 1er janvier.

> Niger

Jours à venir. Plus d’une centaine de personnes ont été tuées le 2 janvier dernier dans le cadre d’une double attaque perpétrée dans deux villages de la région de Tillabéri, frontalière avec le Mali et le Burkina Faso, au sud-ouest de la République du Niger. Ces crimes auraient été commis suite au lynchage, quelques jours auparavant, de deux jihadistes par la population locale. Il convient de noter que dette double attaque terroriste a eu lieu le jour de l’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle nigérienne, comme un rappel de ces enjeux sécuritaires majeurs dans l’espace politique au Niger. Selon les résultats communiqués par la commission électorale, Mohamed Bazoum, ancien ministre des Affaires étrangères puis de l’Intérieur, est arrivé en tête de ce premier tour avec 39,33% des voix, contre 17% pour Mahamane Ousmane qui fut président de la République entre 1993 et 1996. 

> Ouganda

Jours à venir. À l’approche de l’élection présidentielle du 14 janvier, Bobbi Wine, principal opposant au président en exercice Yoweri Museveni, a été de nouveau arrêté le 4 janvier dernier. La détention de cet ancien chanteur devenu député, populaire auprès d’une bonne partie de l’électorat ougandais, pourrait attiser la fronde antigouvernementale à quelques jours du scrutin.

> République Centrafricaine

Jours à venir. Le président sortant Faustin-Archange Touadéra serait réélu au premier tour de la présidentielle avec 53,92% des suffrages, selon l’annonce, le 4 janvier, de l’Autorité nationale des élections (ANE). Les résultats définitifs doivent néanmoins être confirmés le 19 janvier, après examen des éventuels recours. La veille de cette annonce de l’ANE, une coalition de plusieurs groupes armés a attaqué la ville de Bangassou, au sud-est du pays, à la frontière avec la République démocratique du Congo, causant la mort de cinq soldats de la Minusca, mission de l’ONU pour le maintien de la paix en Centrafrique. Depuis la mi-décembre, plusieurs groupe rebelles avaient annoncé leur volonté de perturber le processus électoral et leur intention de « marcher sur Bangui », la capitale centrafricaine.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

> Yémen

Jours à venir. L’aéroport d’Aden a été touché par deux explosions qui ont fait de nombreuses victimes le 30 décembre dernier, au moment où atterrissait l’avion transportant les membres du nouveau gouvernement d’union nationale, dont aucun d’entre eux n’a été touché. Les rebelles houtis, aussitôt désignés comme responsables, ont nié toute responsabilité dans cette attaque. Pour autant, le mode opératoire suivi semble indiquer leur mise en cause dans cet attentat. Ce nouvel épisode de violences illustre la lourde tâche qui attend le nouveau gouvernement yéménite sur le plan sécuritaire.

Amériques

> Pérou

Jours à venir. La nouvelle loi agraire, qui conditionne notamment les revenus des travailleurs agricoles, fait toujours l’objet de contestations avec des blocages et des mobilisations dans le pays. Trois personnes sont décédées en marge d’une manifestation qui s’est déroulée le 30 décembre dernier dans la ville de Virú, sur la côte Pacifique (région de La Libertad, au nord-ouest du pays). Des travailleurs du secteur minier se sont également joints à ces manifestations initiées par le secteur agricole. Compte tenu de l’ampleur de la mobilisation ainsi qu’au blocage de la route Panaméricaine qui relie le continent du nord au sud, le nouveau président Francisco Sagasti (en poste depuis novembre dernier) a décidé l’ouverture d’un dialogue national sur ce thème de la réforme agraire.

Asie-Pacifique

> Inde

Jours à venir. C’est aussi la loi de réforme agraire qui suscite l’ire du secteur agricole indien, et particulièrement celle des groupes de producteurs qui ont décidé d’accentuer leur pression auprès du gouvernement indien dès le 6 janvier si les nouvelles discussions entre le parti au pouvoir (BJP) et leurs représentants n’aboutissent pas. Il semble néanmoins peu probable qu’une abrogation totale de cette loi soit décidée par le pouvoir en place. Dès lors, de nouvelles mobilisations sont à prévoir sous la forme de blocages de routes, stations-service, voire de centres commerciaux, principalement à New Delhi, mais avec de possibles répercussions dans les principales capitales fédérales indiennes.

> Indonésie

Jours à venir. Dans la continuité de l’arrestation de son leader Muhammad Rizieq Shihab le 12 décembre dernier, l’organisation nationaliste et islamiste du Front des défenseurs de l’Islam (FPI) a été officiellement interdite par le gouvernement indonésien le 30 décembre pour raisons idéologiques et administratives. Interpellé en raison d’une violation présumée des contraintes sanitaires liées au Covid 19, le leader du FPI, qui revenait depuis peu d’un séjour de trois ans en Arabie Saoudite, avait organisé plusieurs rassemblement de masse en dépit de ces restrictions sanitaires. Des mouvements de protestation contre cette interdiction pourraient avoir lieu avec des regroupements devant les mosquées et bâtiments gouvernementaux, notamment dans les provinces de Java Occidental, Nusa Tenggara Occidental, Sumatra du Sud, ainsi que dans la capitale Jakarta.

> Pakistan

Jours à venir. La démission du Premier ministre Imran Khan et de son gouvernement continue d’être exigée par le Mouvement démocrate pakistanais, coalition qui réunit onze partis emmenés par Ligue musulmane du Pakistan et le Parti du peuple pakistanais. Augmentation du coût de la vie et du chômage, mais aussi accusations de corruption sont au centre des récriminations à l’encontre de celui qui fut joueur international de cricket avant de devenir député, ministre, puis chef du gouvernement depuis août 2018. Des manifestations sont attendues prochainement dans les principales villes du pays, avec en point d’orgue un grand rassemblement prévu le 1er février dans la capitale Islamabad. 

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

> Croatie et Bosnie-Herzégovine

Jours à venir. Le tremblement de terre du 29 décembre qui a touché plusieurs villes de ces deux pays a causé la mort de sept personnes, une vingtaine d’autres ayant été blessées par ce séisme de magnitude 6,4. Les dommages structurels ont impacté les secteurs de la télécommunication et de l’approvisionnement en électricité qui ont connu des perturbations. De surcroît, des risques de répliques ne sont pas à exclure, principalement à Kostajnica (Bosnie-Herzégovine), Sisak, Glina, Zagreb et dans l’épicentre du séisme à Petrinja (Croatie).

> Kirghizstan

Jours à venir. L’élection présidentielle du 10 janvier sera associée à un référendum constitutionnel. Dix-huit candidat sont en lice pour ce scrutin présidentiel, dont Sadyr Japarov – président par intérim entre octobre et novembre 2020 avant de devenir l’actuel Premier ministre – qui part grand favori. Un renforcement des forces de sécurité intérieure est à prévoir autour de cette consultation électorale, notamment dans la capitale Bishkek.

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