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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 janvier au 2 février

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 27 janvier au 1er février

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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 janvier au 2 février

Afrique

>Afrique australe

Jours à venir. Le Mozambique a payé le plus lourd tribut au cyclone Eloïse qui a balayé la région dès le 23 janvier, le phénomène climatique ayant ensuite été rétrogradé en tempête tropicale lors de sa progression vers le Zimbabwe, l’Eswatini (ex-Swaziland depuis 2018), l’Afrique du Sud et le Botswana. Au moins douze personnes ont perdu la vie et des milliers d’autres ont dû être déplacées. D’importants dégâts matériels sont aussi à déplorer et des répercussions au niveau des réseaux de communication et de transport sont à prévoir dans la région.

> Niger

Jours à venir. Le premier tour de l’élection présidentielle a placé Mohamed Bazoum en tête avec 39% des suffrages, contre 17% à son principal rival, l’ancien président (de 1993 à 1996) Mahamane Ousmane. Ces résultats sont néanmoins contestés par l’outsider qui dénonce des irrégularités dans le comptages des voix, notamment dans les régions où le militantisme islamiste est très présent, comme à Tillabéri (sud-ouest, près de la frontière avec le Burkina Faso) et Diffa (sud-est, bordant le frontière nigériane). La campagne électorale qui débute ce 29 janvier en prévision du second tour de cette présidentielle attendu le 21 février prochain est susceptible d’exacerber les tensions et les risques de violence autour du scrutin.

Soudan. Jours à venir. L’annonce de la hausse du prix du pain a engendré des manifestations depuis le 21 janvier dans la capitale Khartoum, ainsi que dans les deuxième et troisième villes du Soudan, Omdourman et Bahri. Si les autorités ont pu récemment adopter leur premier budget depuis le retrait du pays de la liste noire américaine des nations « soutenant le terrorisme », la situation de crise économique, qui ne s’est pas améliorée depuis la destitution du régime dictatorial d’Omar el-Bechir en avril 2019, demeure très préoccupante.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

>Irak

Jours à venir. L’organisation État islamique a revendiqué le double attentat suicide perpétré le 21 janvier sur un marché du centre-ville de Bagdad. Cette attaque, la plus meurtrière depuis trois ans dans la capitale irakienne, s’est soldée par la mort d’au moins 32 personnes, 110 étant blessées. Si les gouvernorats du nord et du centre de l’Irak restent les lieux les plus touchés par ce type de violences, ce nouvel épisode meurtrier confirme que la menace du militantisme extrémiste islamiste perdure aussi dans la capitale. Les sites gouvernementaux, ceux des forces de sécurité et des représentations diplomatiques restent des cibles sensibles à Bagdad. Ce nouvel attentat augure aussi des risques de violences accrus en perspective des élections législatives qui pourraient se tenir en juin prochain.

>Israël

Jours à venir. En représailles aux récents tirs de roquettes imputés au Hamas sur les villes d’Ashkelon et Nahal Oz, l’armée israélienne a bombardé des positions du mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dans la nuit du 9 au 20 janvier. La dimension sporadique des tirs de roquette ou des ballons incendiaires envoyés depuis Gaza, tout comme les frappes aériennes effectuées par Tsahal rappellent la nécessité d’une vigilance accrue dans cette zone.

>Tunisie

Jours à venir. La tension sociale ne faiblit pas au pays du Jasmin, corrélée au dixième anniversaire de la révolte des « Printemps arabes ». Les manifestants, présents dans de nombreuses villes tunisiennes – dont Tunis, Béjà, Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sousse, Tataouine, El Kef… –, dénoncent les difficultés économiques auxquelles ils sont confrontés, amplifiées par la crise sanitaire. Les autorités sont quant à elles vilipendées pour la répression violente de ces manifestations et les arrestations opérées dans ce cadre. Cette colère sociale qui ne cesse de s’amplifier pourrait, à terme, gagner d’autres pays du bassin méditerranéen.

Amériques

>Brésil

Jours à venir. La fronde contre Jair Bolsonaro a conduit plusieurs milliers de manifestants à demander sa destitution le 23 janvier dernier dans les rues des grandes villes brésiliennes, dont Rio de Janeiro, São Paulo et Brasilia. Sa gestion de la crise sanitaire, qu’il est accusé de minimiser, fait partie des nombreux griefs de ses opposants. Le président brésilien a également communiqué sur sa défiance à propos de l’efficacité des vaccins anti-Covid-19, alors qu’une campagne de vaccination vient de débuter au Brésil. Dans le même temps, des manifestations contre le recours à des vaccins produits dans des laboratoires chinois ont aussi été constatées dans le pays. De fait, les forts clivages entre opposants et soutiens au chef de l’État accentuent les risques d’affrontements violents autour des manifestations, ainsi qu’avec les forces de l’ordre.

>Haïti

Jours à venir. Un référendum constitutionnel est prévu le 25 avril prochain, avant l’élection présidentielle attendue le 19 septembre 2021, selon la communication du Conseil électoral permanent (CEP). La question du calendrier est cependant au cœur du conflit politique entre le président Jovenel Moïse et ses opposants. Le chef de l’État argue que son mandat doit prendre fin le 7 février 2022 en raison de de sa prise de fonction quinquennale en 2017. L’opposition rappelle pour sa part que Jovenel Moïse, après avoir remporté la présidentielle finalement annulée pour fraude électorale en 2015, avait remporté ce nouveau scrutin en 2016, ce qui implique, selon les opposants au président, qu’il quitte le pouvoir d’ici le 7 février 2021 au plus tard pour respecter ce mandat de cinq ans. Cette nouvelle tension politique intervient sur fond de crise économique et sociale de grande ampleur en Haïti, qui se traduit notamment par une violence endémique. En conséquence, les manifestations qui ont cours dans les grands centres urbains, essentiellement à Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Carrefour, Léogâne, Les Gonaïves, Jacmel et Les Cayes, comportent toujours d’importants risques de débordement.

Asie-Pacifique

>Népal

Jours à venir. La dissolution du Parlement décidée fin décembre par le Premier ministre Sharma Oli (leader du Parti communiste népalais, d’obédience marxiste-léniniste) suscite des contestations dans l’espace politique local en raison de son caractère anticonstitutionnel. C’est notamment le cas de la branche maoïste de ce Parti communiste népalais (PCN), pourtant allié au pouvoir en place depuis trois ans, mais dont plus de 90 députés issus de ses rang s’apprêtaient à déposer une motion de censure contre le gouvernement avant cette dissolution. Les partisans de ce courant ont appelé à manifester au moins jusqu’au 5 février prochain, alors que la présidente de la République, Bidhya Devi Bhandari, a acté cette dissolution du Parlement en donnant rendez-vous pour de prochaines élections législatives les 30 avril et 10 mai 2021. Parallèlement, les membres hindous du Parti national démocratique du Népal (RPPN) font aussi entendre leur voix, plaidant pour leur part pour un retour à la monarchie, abandonnée au Népal en 2008.

>Thaïlande

Jours à venir. Le mouvement pour une réforme de la monarchie initié en juillet 2020 a vu des dizaines de milliers de manifestants mobilisés contre un système politique autoritaire. La répression du pouvoir thaïlandais s’est récemment réaffirmé de manière spectaculaire avec la condamnation d’Anchan Preelert à 43 ans de prison pour crime de lèse-majesté – sa peine initiale de 87 ans d’emprisonnement ayant été « réduite » après qu’elle a plaidé coupable. Cette activiste s’était notamment distinguée sur les réseaux sociaux en publiant des messages critiques sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par la famille royale. De nouveaux rassemblement sont à prévoir à Bangkok, ceux du 16 janvier dernier ayant été fermement réprimés par les forces de l’ordre.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

>Russie

Jours à venir. Bien que détenu depuis son retour en Russie, l’appel à manifester d’Alexeï Navalny a été suivi dans l’ensemble du pays le 23 janvier dernier. Si la participation chiffrée à ces mobilisations est difficile à mesurer réellement, elle témoigne cependant d’une forte détermination dans un contexte d’interdictions des rassemblements et d’arrestations multiples. D’autres rassemblement de ce type sont probables dans les jours et les semaines à venir, avec toujours d’importants risques de heurts avec les forces de l’ordre.

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