Travailler dans les îles (1/5) : la Nouvelle-Calédonie

Pas besoin de permis de travail avec la nationalité française. En revanche, pour s’installer en Nouvelle-Calédonie, les ressortissants français doivent se munir d’un passeport en cours de validité (valable 6 mois, à partir de la date d’entrée sur le territoire). Une carte d’identité ne suffit pas. Pour votre protection sociale, vous serez couverts par la CAFAT, équivalent de la CPAM en France métropolitaine. Elle comprend l’assurance maladie, chômage, vieillesse, etc. En 2022 aura lieu un dernier référendum qui décidera de l’autodétermination ou non de l’île.

Le marché de l’emploi est assez restreint dans certains domaines tels que les services, la mécanique et surtout l’import-export et la restauration. De plus, l’accès à l’emploi fonctionne sur le principe de la préférence locale. Si vous vivez en Nouvelle-Calédonie depuis 10 ans, vous pouvez postuler à toutes les offres. A l’inverse, si vous venez de vous installer, vous ne pouvez accéder qu’aux offres connaissant une extrême difficulté de recrutement local.

Pour créer son entreprise, il suffit de s’enregistrer auprès du registre du commerce puis de se rendre à la Chambre de commerce et d’industrie ou de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA). Si vous développez une activité nouvelle, vous pouvez même prétendre à une subvention. Trois directions guident l’investissement des provinces: la production pour l’exportation, la production pour le marché local visant à remplacer des produits d’importation, le rééquilibrage des industries et services hors de Nouméa.