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AEFE : le montant des bourses scolaires diminué de 7%

Dans le cadre du mécanisme dit de « contribution progressive de solidarité », le montant des bourses scolaires attribuées par l’AEFE sera diminué jusqu’à 7% pour les familles ne bénéficiant pas de 100% des aides.

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AEFE : le montant des bourses scolaires diminué de 7%

« C’est maintenant qu’il faut réagir, avant la rentrée scolaire » avertit Ronan Le Gleut, sénateur représentant les Français établis hors de France. Sa réaction fait suite à l’annonce d’une diminution des bourses scolaires attribuées par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Décidée par la commission nationale des bourses les 27 et 28 juin 2023, cette diminution ira jusqu’à 7%. Alors que plusieurs élus ont déjà exprimé leur inquiétude quant à l’insuffisance du budget alloué aux bourses scolaires en juin dernier, le sénateur a interpellé le ministère de l’Europe et des affaires étrangères sur cette nouvelle décision. 

« C’est un phénomène dramatique pour les familles »

Il rappelle que la contribution progressive de solidarité (CPS) diminue traditionnellement les quotités – à savoir le montant des bourses – de 2% chaque année, mais que cette diminution sera pour l’année 2023-2024 de 7%. Fin juillet, la Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger (Fapee) avait déjà exprimé son désaccord sur cette revalorisation. Même si cette décision ne concerne pas les familles bénéficiant de la bourse à 100%, cela « aura pour conséquence d’augmenter de manière importante le reste à charge des familles déjà exsangue, avec un risque non-négligeable de déscolarisation d’élèves boursiers » avertissait la Fapee dans un communiqué.

« C’est un phénomène dramatique pour les familles, mais aussi totalement contradictoire avec l’objectif Cap 2030 » se désole Ronan Le Gleut. Selon lui, « le fond du problème » réside dans le budget alloué aux bourses scolaires, qui malgré une augmentation de 10 millions d’euros, est d’un montant équivalent à celui de 2021. « Le fait d’avoir un budget constant par rapport à il y a deux ans alors que l’inflation a entraîné une hausse des frais de scolarité donne un reste à charge trop élevé pour les familles » explique-t-il. 

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