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Le paradoxe hongrois

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Malgré une économie dynamique, un chômage faible et des infrastructures modernes, les jeunes Hongrois partent tenter leur chance en France ou en Allemagne, où les salaires sont plus élevés.

Les choses changent. Quand Jeanne Dubard est arrivée, dans les années 90 à Budapest, l’anglais suffisait pour vivre et travailler. Aujourd’hui, impossible de ne pas apprendre le hongrois : « Pas mal d’entreprises sont présentes dans la grande distribution, l’industrie automobile ou la banque, explique la Française. J’ai souvent des demandes dans la fiscalité mais le problème c’est la barrière de la langue. » Avec un taux de chômage parmi les plus faibles d’Europe, la Hongrie mérite le détour, même si Budapest a perdu une partie de son rôle de carrefour de l’Europe centrale et de porte d’entrée sur les Balkans au profit de Vienne, à deux heures de route. Comme le Portugal, le pays joue sur la fiscalité pour attirer du capital étranger. « De plus en plus de retraités ou de jeunes entrepreneurs qui n’ont pas besoin d’être dans un pays déterminé viennent en Hongrie, constate Mme Dubard. Les loyers ne sont pas très chers, les retraites non imposées et les taux d’imposition très attractifs. »

Lui écrire jeanne.dubard@gmail.com

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