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Christine Lagarde attendue à la prochaine Assemblée parlementaire franco-allemande

L’Assemblée parlementaire franco-allemande tiendra les 21 et 22 septembre sa nouvelle séance, la cinquième de sa jeune existence.

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La crise sanitaire liée au nouveau coronavirus impose une nouvelle épreuve au couple franco-allemand. Une nouvelle fois, les députés de France et d’Outre-Rhin seront contraints à une réunion virtuelle – les uns au Palais Bourbon, les autres au Bundestag- pour animer la prochaine session de l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA), la situation épidémique en Ile-de-France et dans le lander Hesse ne permettant des retrouvailles ni à Paris ni à Francfort où la réunion devait initialement se tenir.

> Qui sera auditionné?

Selon nos informations, l’invitée d’honneur de ce rendez-vous numérique sera la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, par ailleurs ancienne patronne du Fonds monétaire international (FMI) et ancienne ministre française de l’économie. Elle y décryptera vraisemblablement le plan d’aide de la BCE aux pays de l’Union européenne pour surmonter la crise sanitaire et enrayer la dégringolade économique. La banque a déjà mobilisé un programme d’urgence de 1350 milliards d’euros à travers le rachat de dette publique et privée et une intervention accrue de sa part est attendue alors que la pandémie se prolonge.

Autre point à l’ordre du jour de l’APFA, l’audition par les parlementaires des ministres français et allemand de la santé, Olivier Véran et Jens Spahn, à qui les parlementaires adresseront leurs questions. En mai et juin, l’Assemblée avait déjà reçu les ministres de l’intérieur et des finances des deux pays, afin d’évoquer avec eux les mesures prises par Paris et Berlin pour faire face à la pandémie de la Covid-19 et le plan de relance de la Commission européenne “Next Generation EU”.

> Renforcer la coopération franco-allemande

La seconde journée se déroulera sous l’égide des présidents du bureau de l’APFA, Christophe Arend et Andreas Jung. Ces deux derniers avaient appelé à renforcer la coopération franco-allemande pour sortir de la crise, notamment en élaborant une stratégie commune en cas de pandémie et en harmonisant les règlementations dans la zone transfrontalière. Pour Christophe Arend, “la situation à la frontière a été une épreuve à bien des égards pour le couple franco-allemand et pour nos concitoyens en zone transfrontalière, qui ont vécu au quotidien les effets du manque de coopération et des décisions prises de manière non symétrique comme les restrictions de passages aux frontières et les délais et détours pour les travailleurs frontaliers”. La solution réside, selon le député, dans une meilleurs coordination franco-allemande: “la solidarité franco-allemande et l’entraide européenne ont joué un rôle important lors de la crise de la Covid-19: c’est en se montrant solidaires et en coopérant que nous arriverons à traverser cette crise ensemble. Pendant la crise, les Allemands ont accueillis des malades français et italiens, la France et l’Allemagne ont envoyé du matériel médical et autres protections à l’Italie. La France et l’Allemagne ont aussi envoyé un signal fort en présentant ensemble une initiative franco-allemande pour la relance en Europe”.

Suite à l’initiative franco-allemande conclue par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel le 18 mai pour une relance européenne, les présidents des parlements des deux pays, Richard Ferrand et Wolfgang Schäuble, avaient soumis fin mai leurs propres propositions pour faire face conjointement à la crise. Parmi leurs suggestions, la réouverture inconditionnelle de la libre circulation au sein de l’espace Schengen. Par ailleurs, ils insistaient sur l’importance de mener une vaste réflexion sur “les moyens de rendre l’Europe plus solidaire, plus réactive et plus souveraine” tout en réaffirmant “que le pacte vert pour l’Europe (Green Deal) constitue la nouvelle stratégie de croissance de l’UE et la feuille de route pour une économie prospère et résiliante sur la voie de la neutralité carbone d’ici à 2050”. Pour eux, trois domaines d’action sont à prioriser  pour une relance de l’économie européenne: le numérique, la recherche et développement et les chaînes d’approvisionnement internationales.

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