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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 16 au 21 décembre

Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS qui couvre, pour la semaine du 16 au 21 décembre, les événements nécessitant une vigilance accrue.

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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 16 au 21 décembre

Afrique

> Mozambique

Jours à venir. Les actions terroristes meurtrières continuent d’affecter la province de Cabo Delgado, au nord-est du pays. En témoigne la dernière attaque perpétrée les 7 et 8 décembre dans un village à une vingtaine de kilomètres de la ville de Palma qui confirme les modes opératoires de plus en plus sophistiqués des assaillants. Si les centres urbains stratégiques de la région tels que Palma et Pemba, avec leurs sites gaziers, semblent suffisamment protégés, la menace constante de ces groupes djihadistes fait de cette province une zone à risque élevé, nécessitant un dispositif sécuritaire très renforcé en cas de déplacement essentiel.

> République démocratique du Congo

Jours à venir. La destitution de Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, le 10 décembre dernier, marque un renversement des rapports de force politiques en RDC. Fidèle de l’ancien président Joseph Kabila, Mme Mabunda a été destituée par une assemblée pourtant majoritairement proche de l’ancien président. Mais ce revirement s’inscrit dans une séquence où, le 6 décembre, l’actuel président Félix Tshisekedi, venait d’acter la fin de la coalition qui le liait avec son prédécesseur, pourtant censé conserver le contrôle du Parlement. Cette nouvelle donne politique et le renforcement du pouvoir du  président Tshisekedi pourraient donner lieu à des affrontements entre militants politiques rivaux, dans le sillage des mobilisations qui ont eu lieu ces dernières semaines.

> Soudan

Jours à venir. La mission conjointe de l’Union africaine et des Nations unies au Darfour (MINUAD) devrait cesser sa mission de stabilisation le 31 décembre 2020. Opérant dans l’ouest et le sud du Soudan, elle avait pour fonction de sécuriser la zone, mais aussi d’assurer une aide humanitaire. Au regard du contexte sécuritaire toujours tendu, avec notamment une persistance des risques d’affrontements communautaires et ethniques, plusieurs gouvernements demandent le maintien de cette force. La population du Darfour a manifesté également contre ce retrait, notamment  à Nyala (au-sud-est de cette région). En effet, la Mission intégrée des Nations unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), qui doit prendre le relais, nécessite une période de mise en place et se verra doter d’effectifs plus réduits que sa devancière, avec le risque d’une recrudescence des attaques contre les civils, vols et pillages durant cette période de latence. L’accord de paix signé le 3 octobre entre le gouvernement soudanais et les rebelles du Darfour ne garantit pas la fin des incidents sécuritaires et des risques de crimes de guerre.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

> Israël

Jours à venir. L’incertitude politique et institutionnelle continue de prévaloir en Israël où de nouvelles élections pourraient avoir lieu en début d’année prochaine si aucun accord sur le budget 2020 n’est trouvé après le 23 décembre et si la dissolution du Parlement (Knesset) est confirmée. C’est aussi la coalition entre le Likoud du Premier ministre Benyamin Netanyahou et le parti centriste Bleu-Blanc de Benny Gantz qui serait à nouveau mise à mal par ce scénario d’une nouvelle élection. Celle-ci permettrait à l’actuel Premier ministre de renforcer son pouvoir en dépit de la récente défection de Gideon Saar, figure importante du Likoud qui devient ainsi son principal opposant en interne. Par ailleurs, le Premier ministre doit aussi faire face au mouvement antigouvernemental qui souhaite sa démission suite à son inculpation pour corruption.

> Liban

Jours à venir. L’ancien Premier ministre Hassan Diab et trois anciens ministres (Finances et Travaux) ont été inculpés dans le cadre de la double explosion survenue sur le port de Beyrouth le 4 août dernier, causant la mort de plus de 200 personnes. Des manifestations sont attendues ces prochains jours aux abords du Palais de justice pour exiger la poursuite des responsables et une réelle indépendance de la justice. Dans le même temps, la colère de la population va grandissant, alimentée par des coupes dans certaines subventions, notamment pour le carburant, la farine et certains médicaments. Par ailleurs, la criminalité a connu une hausse importante durant cette année 2020.

> Yémen

Jours à venir. Après les dernières sanctions imposées à des leaders houtis par les autorités américaines le 11 décembre dernier, l’administration Trump multiplie ses efforts pour faire classifier « terroriste » ce groupe rebelle yéménite. Une démarche qui vise à accentuer la pression sur l’Iran ainsi que ses alliés dans la région, mais qui accentue le risque de représailles, en premier lieu à l’endroit de l’Arabie Saoudite, à la tête de la coalition militaire contre les Houtis. Les sites stratégiques du royaume saoudien (aéroports, infrastructures pétrolières, sites militaires et gouvernementaux…) sont les plus menacés, de même que les ressortissants américains présents dans les territoires contrôlés par les Houtis au Yémen.

Amériques

> Pérou

Jours à venir. Malgré l’annulation de la loi dite de « promotion agraire », votée en 2000 et qui faisait l’objet de contestations régulières, les travailleurs du secteur agricole et agro-industriel restent mobilisés pour la défense de leurs intérêts. Dans ce cadre, des blocages de routes improvisés peuvent être dressés sur les grands axes nationaux et les risques d’affrontements avec les forces de l’ordre demeurent, comme dans les précédentes manifestations qui se sont déroulées récemment dans la capitale Lima. Cette vague de contestation sociale vient ponctuer une année 2020 très troublée qui a vu le Parlement péruvien voter le 9 novembre la destitution du président de la République Martin Vizcarra, avant que son successeur par intérim, Manuel Merino, ne démissionne quelques jours après son entrée en fonction qui avait provoqué de violentes manifestations. Dans l’attente des élections générales prévues en avril 2021 pour renouveler le Parlement et élire un nouveau président, c’est Francisco Sagasti qui préside aux destinées du pays depuis le 16 novembre 2020.

Asie-Pacifique

> Indonésie

Jours à venir. L’arrestation de Rizieq Shihab, leader du Front des défenseurs de l’islam (FPI), attise les tensions entre ses adeptes et les forces de l’ordre indonésiennes. Le chef de file du FPI, de retour après un exil de trois ans et demi en Arabie Saoudite, s’est vu accuser d’avoir enfreint les restrictions liées à la pandémie en organisant des cérémonies et des prêches religieux. Rizieq Shihab s’est finalement rendu à un poste de police de la capitale Jakarta, quelques jours après les affrontements qui ont opposé les forces de l’ordre à certains de ses partisans, six d’entre eux ayant été abattus. Des manifestations de soutien au leader religieux ont eu lieu dans la capitale indonésienne, préfigurant d’autres rassemblements de ce type.

> Nouvelle-Calédonie

Jours à venir. Les manifestations de protestation contre la vente de l’usine de nickel de Goro, à l’extrémité  sud de l’île de Grande Terre, se poursuivent avec de nouveaux rassemblements attendus dans les jours à venir, sur fond de pourparlers entre les parties prenantes de ce dossier. Dans la continuité des tensions observées la semaine passée, des heurts avec les forces de l’ordre ne sont pas à exclure, notamment aux alentours du complexe abritant le gouvernement néo-calédonien et le Haut-Commissariat français à Nouméa, chef-lieu de cette collectivité d’outre-mer française.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

 > Russie

Jours à venir. Suite à loi de juillet 2012 qui stipulait que les organisations à but non lucratif se livrant à des activités politiques et recevant des financements de l’étranger devaient se déclarer comme « agents étrangers », de nouvelles modifications viennent étendre le spectre de cette législation, incluant maintenant toute personne ou organisation recevant des fonds de l’étranger. Cette nouvelle disposition est remise en cause par ses pourfendeurs qui considèrent qu’elle risque de limiter l’opposition politique et la liberté d’expression, tandis que ses adeptes y voient une protection pour le pays vis-à-vis des interférences suspectées de l’étranger. En conséquence, les activités avec la Russie supposent de recourir à une analyse juridique au cas par cas pour s’assurer de leur pérennité au regard de ces derniers amendements.

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