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Émirats arabes unis : l’organisation de la COP 28 en quatre questions

La 28e Conférence des Parties (COP 28) est sur le point de s’ouvrir à Dubaï, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023. Si le choix de cette ville comme lieu d’accueil a suscité des discussions, il permet aussi de mettre en lumière les défis et les opportunités liés à la transition vers une économie durable dans une région stratégique.

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Emirats Cop28

Qu’est-ce qu’une COP ?

Une Conférence des Parties (COP) est une réunion annuelle de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), entrée en vigueur en 1994. Elle vise à lutter contre le changement climatique et faire en sorte que les pays s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique mondial. Les COP sont essentielles car elles réunissent les pays signataires – ou « parties » – pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la CCNUCC, discuter de nouvelles mesures et négocier des accords internationaux sur le climat.

Pourquoi Dubaï a-t-elle été choisie comme lieu d’accueil ?

Le choix de Dubaï pour accueillir la COP 28 a été précédé d’un processus de sélection rigoureux au sein de la CCNUCC. Plusieurs facteurs ont pesé en faveur de cette destination. Tout d’abord, Dubaï est une plaque tournante mondiale du commerce et des voyages, ce qui facilite la participation de délégués du monde entier. Les infrastructures de la ville, notamment son réseau de transport, ont également été un atout majeur. Dubaï représente par ailleurs un carrefour stratégique entre l’Occident et l’Orient, ce qui en fait un lieu de rencontre idéal. Le Moyen-Orient est ensuite un acteur clé dans le secteur de l’énergie en raison de l’importance du pétrole, et les discussions sur la transition énergétique y revêtent une importance particulière. Dubaï s’est fixé des objectifs ambitieux pour réduire son empreinte carbone et investit dans des projets d’énergie solaire et éolienne. L’utilisation de la technologie de pointe pour atténuer les effets du changement climatique a également été un facteur déterminant dans le choix de la ville.

Pourquoi ce choix a fait polémique ?

Il a été critiqué pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la question du climat et de la durabilité. Dubaï est située dans une région aride et dépend largement de la désalinisation de l’eau de mer, un processus gourmand en énergie. De plus, le modèle de développement économique de la ville repose en grande partie sur le pétrole et le gaz, ce qui soulève des questions sur la sincérité de son engagement envers la réduction des émissions de gaz à effet de serre. D’autres estiment au contraire que les Émirats arabes unis, qui ont un long chemin à parcourir en matière de développement durable, peuvent devenir un modèle si leurs engagements liés à la transition énergétique sont tenus.

Qu’attendre de la COP 28 ?

Les délégués de plus de 190 pays se réuniront pour discuter des mesures à prendre pour lutter contre le changement climatique. Les principaux objectifs incluent la révision et le renforcement des engagements nationaux en matière de réduction des émissions, ainsi que la recherche de solutions pour accélérer la transition vers des énergies renouvelables et une économie à faible émission de carbone. Parmi les sujets clés figurent les mécanismes de financement de l’adaptation aux changements climatiques dans les pays en développement, l’élaboration d’une feuille de route pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, et la promotion de la justice climatique pour tenir compte des inégalités entre pays.

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