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Le grand manitou de la litière pour chat

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François Cherpion dirige l’une des plus grandes mines d’attapulgite au monde, une argile particulièrement absorbante aux multiples usages, de la peinture aux médicaments en passant par la litière pour animaux. Il décrit un pays stable, à la croissance forte et régulière.

François Cherpion vit depuis 2013 au Sénégal. Il habite le Plateau, le quartier le plus ancien de Dakar, à l’architecture coloniale, où se trouvent les ambassades, l’Assemblée nationale et la primature, le siège du Premier ministre. C’est l’ambiance opposée des nouveaux quartiers en train d’éclore en périphérie. Le Français dirige la Société sénégalaise des phosphates de Thiès, ouverte en 1948, l’une des plus anciennes du pays, et dont on a gardé le nom même si la mine produit aujourd’hui essentiellement de l’attapulgite, un type d’argile fossile particulièrement absorbant : « Ce sont les grains gris des litières pour chat, cela sert aussi à maintenir humide un mortier ou empêcher qu’une peinture ne coule. On l’utilise également dans des médicaments contre les troubles intestinaux puisqu’elle absorbe l’acidité. » Quelque 200 000 tonnes d’attapulgite sont ainsi extraites chaque année de la mine et exportées à 99%, soit le tiers du marché mondial. Le site appartient aujourd’hui à un groupe espagnol (Tolsa). Il emploie 150 personnes à l’année, le double en saison. Avant le Sénégal, François Cherpion, pur produit lorrain, diplômé de l’Institut commercial de Nancy, a passé dix-sept ans en Tunisie, d’abord dans le textile, la lingerie féminine, puis comme PDG de la première cimenterie du pays.

L’UFE, l’ami fidèle

Le Sénégal avance. Comme beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne, il est largement importateur de produits transformés, mais exporte de plus en plus de matières premières : « En plus des industries minières, l’agriculture (mangues, oignons, tomates…) se développe. Autour du fleuve Sénégal, dans le nord, l’État a lancé avec des compagnies privées des programmes d’irrigation pour la culture du riz afin de réduire la dépendance alimentaire. »

Au Sénégal, François Cherpion est vice-président de l’Union des Français de l’étranger. « On sert essentiellement de relais aux personnes qui ne parlent pas la langue administrative, explique-t-il. L’UFE a quelque chose de l’ami fidèle. On reçoit tous les jours des personnes dont nous sommes le seul lien avec la France. Au Sénégal, il y a beaucoup de gens âgés. Certains se sont précarisés. Avec les conseillers consulaires, nous essayons de les aider et de les défendre. » Ce qui n’empêche pas des moments plus festifs comme pour la chandeleur ou le beaujolais nouveau.

Publié par La Voix de France, Union des Français de l’étranger

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