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Le savoir-faire provençal au Québec

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Sophie Giroux

Même s’il est arrivé dans la Belle Province il y a plus de 41 ans, Marc Checchio a gardé son accent chantant du sud de la France. À la tête aujourd’hui de la bannière Marius et Fanny, déclinée en quatre boutiques dans le Grand Montréal, il amène le meilleur de ses origines dans son pays d’adoption.

Arriver… pour ne plus repartir !

Marc Checchio est arrivé au Québec en 1977, à une époque où les Français, surtout ceux qui évoluaient dans le secteur de la gastronomie, commençaient à lorgner vers le Québec. « J’avais 19 ans et je devais venir pour trois mois pendant l’été… et je ne suis jamais reparti ! », explique-t-il en souriant. Marc venait effectivement de commencer à travailler pour la Pâtisserie de Gascogne, une institution de la pâtisserie montréalaise, et s’y sentait tellement bien qu’il y a finalement gravi les échelons jusqu’à obtenir et garder le titre de chef pendant 27 ans. Il s’est aussi marié et a fondé une famille au Québec.

Marius et Fanny

Toutefois, le boulanger-pâtissier-chocolatier, qui avait parallèlement à son travail réalisé des stages chez Fauchon, et participé à des conclure comme la Coupe du monde de la pâtisserie à Lyon, a décidé de se lancer un nouveau défi en acquérant un petit local en 2002 à Ste-Dorothée. « Marius et Fanny, c’est mon bébé. C’est un bout de moi et de mes origines ici. C’est la Provence qui parle ! » Marc Checchio pensait s’y épanouir en toute tranquillité, mais son talent et son esprit d’entrepreneur l’ont conduit, de fil en aiguille, à débusquer de belles opportunités à Lachine et sur le Plateau. Si bien que 16 ans après une ouverture avec quatre employés, M. Checchio en dirige à présent plus de 80 !

Trouver sa niche

Un tel succès n’est pas dû au hasard. « Il faut déployer beaucoup d’énergie, de volonté et travailler fort », admet Marc Checchio. « Mais si je compare mon parcours à celui d’autres collègues demeurés en France, je crois que les perspectives de développement sont plus importantes ici. Nous évoluons dans un système qui nous pousse à aller de l’avant, parfois avec même un peu trop d’insouciance. Car attention, tout développement s’accompagne de risques. Je serais plus prudent, je pense, si c’était à refaire. » L’entrepreneur a notamment choisi de ne pas décliner sa bannière en franchises, ce qui représente beaucoup plus de responsabilités. « Je crois que je me serais aussi moins diversifié. Je suis heureux de proposer dans mes boutiques du pain, des viennoiseries, des pâtisseries, des chocolats, des friandises et même des plats cuisinés, mais je conseillerais à ceux qui souhaiteraient se lancer en affaires de se spécialiser dans une seule niche et de l’exploiter au maximum. »

Merci pour ces précieux conseils!

Par Sophie Ginoux

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