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Ma retraite en Europe : la Russie

Prendre sa retraite en Europe ? C’est le choix de 8,3 % des retraités français. Français à l’étranger s’est intéressé aux conditions de la retraite dans 32 pays européens. Le point sur la Russie.

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Ma retraite en Europe : la Russie

Plus large pays du monde, la Russie offre une diversité de paysages et un patrimoine culturelle et historique importante. Cependant, pour s’y installer il est nécessaire de passer par certaines étapes qui peuvent se montrer fastidieuses.

Les ressortissants de l’Union Européenne doivent obtenir un visa avant de s’expatrier en Russie. Ensuite pour y passer sa retraite, il faut obtenir le Permis de séjour permanent (VNJ). Pour cela certaines conditions doivent être respectées :

  • détenir une invitation payante émise par une société, un hôtel, un organisme territorial, un service fédéral ,une agence de voyage sans passer par un membre de la famille ;
  • Avoir un passeport avec au moins deux pages vierges et une validité d’au moins six mois à la date du visa ;
  • Avoir un certificat de test négatif au VIH ;
  • Avoir une assurance médicale d’une compagnie homologuée en Russie en respectant les normes édictées par les autorités. ;
  • Être russophone ou avoir de la famille russe ou avoir déjà obtenu un permis de séjour temporaire ;
  • Réussir un test de langue spécifique, pour cela il faut obtenir au moins 80% de bonnes réponses ;
  • Un extrait du casier judiciaire.

Une fois toutes les démarches effectuées, il faut environ quatre mois pour recevoir le VNJ.

Fiscalité :

Il n’est pas nécessaire de résider en France pour percevoir sa pension retraite française (sauf l’Allocation de solidarité aux personnes âgées et l’Allocation supplémentaire d’invalidité car ces prestations sont soumises à condition de résidence en France). Il convient d’informer les caisses de retraite du changement de résidence. L’impôt sur le revenu est élevé, parfois même plus qu’en France pour les salaires moyens. En revanche, il n’y a ni CSG ni CRDS. Les impôts sont prélevés à la source.

Si vous séjournez en Russie plus de 183 jours en l’espace de 12 mois consécutifs, vous êtes considéré comme résident et devez payer des impôts. L’impôt sur le revenu est fixé à un taux unique de 13 % pour les résidents russes et les non-résidents hautement qualifiés, et de 30 % pour les autres non-résidents. Le prélèvement se fait à la source.

La convention fiscale  franco-russe du 9 février 1999 prévoit que les pensions versées au titre d’une activité professionnelle antérieure à un résident d’un État ne sont imposables que dans cet État. Elle permet aux retraités de ne pas payer de double-imposition.

Santé :

Il est nécessaire de disposer d’une carte nationale d’identité à jour et de se procurer le formulaire S1 auprès de votre caisse de retraite. Ce document vous permettra par la suite de bénéficier du système de protection sociale local en vous inscrivant auprès de l’organisme de sécurité sociale de votre lieu de résidence.  Depuis 1996, l’assurance maladie a été rendue obligatoire sur le territoire russe. S’il existe d’excellents hôpitaux en Russie, ils ne sont en général pas dans le secteur public ! Les établissements privés (European Medical Center, American Medical Center, SOS International) et la clinique diplomatique répondent aux standards européens, mais ils sont très onéreux. Il est donc important de souscrire à une assurance privée avant son départ. Sinon, le secteur public est gratuit à la condition que vous ayez votre permis de séjour temporaire.

> Infos pratiques :

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