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Le Relais francophone, soutien pour les expatriés en Colombie-Britannique

Ce programme de la province occidentale du Canada accompagne les francophones dans leur projet d’immigration avant même leur arrivée.

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Le Relais francophone, soutien pour les expatriés en Colombie-Britannique

S’installer à Victoria (Colombie-Britannique) et avoir déjà un logement, un travail, une inscription à l’école pour ses enfants: c’est le rêve de nombreux immigrants français qui s’installent dans la province. Après l’acceptation de sa résidence permanente, Simon Jousset, un journaliste de 37 ans qui a posé ses valises dans la capitale de la Colombie-Britannique en octobre 2022, a pu voir ce rêve se réaliser en partie. Arrivé avec sa femme -préalablement embauchée au sein d’une radio locale- et ses deux enfants, il a bénéficié de l’appui du Relais francophone pour son installation.

« J’ai connu cette association par le biais d’IRCC [le ministère responsable des programmes et des services d’immigration, d’établissement, de réinstallation et de citoyenneté au Canada, ndlr]. On nous a conseillé de préparer notre expatriation en nous inscrivant à des services pré-départ », explique cet ancien habitant de Salon-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.

Chercher un logement à distance

Dans ce cadre, Simon est mis en relation avec une membre du Relais francophone basée dans cette ville de la pointe sud de l’île de Vancouver. Pour l’aider, elle visite notamment des appartements susceptibles de convenir à toute la famille. « Elle m’a encouragé à chercher un logement à distance, chose que nous pensions pourtant faire à notre arrivée. Nous avons fait une visite virtuelle et notre dossier a été accepté. Nous nous sommes rendu compte un peu plus tard que c’était une belle épine dans le pied en moins quand on arrive au Canada avec deux jeunes enfants en bas âge ! »

Côté professionnel aussi, la référente du Relais francophone a été d’une aide précieuse en permettant au journaliste français de trouver un poste de relecteur dans une entreprise de traduction. « Elle m’a mis en contact avec deux Françaises déjà sur place, avec un profil similaire au mien. L’une d’elles m’a dit que son entreprise cherchait du personnel. J’ai postulé et j’ai été pris », détaille Simon.

Un accompagnement personnalisé

Financé par la province et par IRCC, l’organisme a pour but « d’aider les francophones PVTistes, étudiants ou salariés à prendre le bon départ en Colombie-Britannique, à tous les niveaux », détaille Inès Ghozzi, directrice générale depuis septembre 2022. Elle-même est arrivée de France en 2020. Répartis dans la province -essentiellement via des bureaux à Vancouver, Victoria et New Westminster, dans la vallée du Fraser et Tri-Cities- les treize représentants du programme d’immigration proposent un accompagnement 100% gratuit et individualisé à 1200 personnes chaque année.

Webinaires, rendez-vous pour définir leurs besoins et plans d’action personnalisés font partie des dispositifs mis en place. « Nous sommes à leur côté dès qu’ils reçoivent une lettre du gouvernement acceptant leur visa, et jusqu’à l’accès à la citoyenneté », explique-t-on à la tête du Relais francophone.

« Vivre en français ailleurs qu’au Québec »

« Sur place, nous les orientons sur le plan administratif pour avoir un numéro de sécurité sociale et ouvrir un compte bancaire, poursuit la structure. Nous pouvons aussi aller chercher des gens à l’aéroport ou leur offrir des cours de confiance en soi. Il y a un vrai effort en Colombie-Britannique pour aider ceux qui arrivent. » Elle facilite par ailleurs la mise en contact avec la communauté francophone lors de soirées d’accueil. Des activités de connexion aux autochtones pour comprendre l’histoire canadienne et la réconciliation sont également organisées.

L’activité est telle que le nombre d’agents pourrait grimper à vingt d’ici 2024 pour doubler le nombre d’accompagnements. Inès Ghozzi parle d’un « accueil VIP » et confie : « Les francophones représentent 4,4% de la population du pays, hors Québec. On voudrait que ce chiffre soit dépassé pour que cette population garde son poids, dispose de toujours plus d’accessibilité aux services en français, mais aussi pour montrer que l’on peut vivre en français ailleurs qu’au Québec. »

 

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