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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 14 au 19 juin

Tour d’horizon de l’actualité internationale, avec notre partenaire International SOS, pour la période du 14 au 19 juin.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale, avec notre partenaire International SOS, pour la période du 14 au 19 juin.

Afrique

Mali

Le projet de nouvelle Constitution sera soumis à l’approbation de l’électorat malien par voie référendaire le 18 juin prochain. Les membres des forces de sécurité ont quant à eux voté par anticipation le dimanche 11 juin. Ce nouveau texte constitutionnel est notamment censé renforcer le pouvoir exécutif du président, incarné au Mali par Assimi Goïta depuis les coups d’État d’août 2020 et mai 2021. Le texte prévoit en outre que le président soit élu pour cinq ans, avec l’impossibilité d’effectuer plus de deux mandats. Le nouveau projet lui donne aussi la possibilité d’ordonner la mobilisation générale dès l’age de 18 ans au titre de l’insécurité, notamment djihadiste, qui mine le pays. Cette nouvelle Constitution vise également à promouvoir les langues locales, qui deviennent les « langues nationales du Mali » selon l’énoncé du texte, au détriment du français, relégué comme simple « langue de travail ». Il est aussi à noter que le principe laïque de la Constitution malienne est reconduit dans ce nouveau texte, ce qui  suscite l’opprobre de mouvements religieux musulmans, dans un pays où cette religion est pratiquée par quelque 90% de la population. Ce référendum constitutionnel, mis en place trois mois après la date initialement prévue, est la première étape d’un calendrier qui devrait aboutir à une élection présidentielle en février 2024.

Sierra Leone

Les électeurs sierra-léonais ont rendez-vous aux urnes le samedi 24 juin pour la présidentielle, les législatives et les municipales. Les deux partis qui partagent la scène politique locale depuis de longues années – le All People’s Congress (APC) et le Sierra Leone People’s Party (SLPP) du général Julius Maada Bio, président de la République depuis mars 2018 et qui brigue un second mandat – seront de nouveau aux prises dans ce scrutin sur fond d’instabilité sociale. La situation économique reste en effet source d’importantes tensions. Pour rappel, les émeutes d’août 2022 avaient provoqué à la mort de près de 30 personnes en une seule journée. Par ailleurs, le changement dans le système de vote, en faveur des deux principaux partis politiques précités, est critiqué par d’autres partis d’opposition. C’est le cas du People’s Power in Politics (PPP) qui prévoit des rassemblements dans la capitale Freetown, jusqu’au jour du scrutin.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Région

Les intérêts économiques et les enjeux géopolitiques du moment, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, se traduisent par des rapprochements inédits entre Israël et l’Arabie Saoudite (qui partage un grand ennemi commun avec l’État hébreu, à savoir l’Iran), ainsi qu’avec le Maroc. Cette volonté de normalisation de certains échanges régionaux vise aussi, pour Israël, à obtenir une reconnaissance de l’existence de son Etat, contestée par beaucoup de pays de la région. Cette nouvelle donne diplomatique demeure néanmoins sujette à caution au sein des pays arabes. Ainsi, au Maroc, la venue début juin du chef du Parlement israélien, Amir Ohana, a conduit des centaines de manifestants à protester contre cette visite devant le Parlement à Rabat.

Amériques

Equateur et Pérou

Le décret de la présidence équatorienne en faveur de l’assouplissement des réglementations pour l’exploitation des projets miniers suscite l’ire de la Confédération des nationalités indigènes de l’Equateur qui a de nouveau appelé ses membres à manifester dans toutes les capitales provinciales le 13 juin. Au Pérou voisin, des rassemblements sont attendus prochainement dans la zone andine pour demander la démission de Dina Boluarte, présidente par intérim depuis la destitution de Pedro Castillo par le Congrès en décembre dernier. Plusieurs groupes de la société civile, parties prenantes de ces rassemblements, exigent par ailleurs que justice soit rendue aux victimes des émeutes qui ont secoué le pays fin 2022/début 2023.

Région

Après quelques jours d’accalmie, le Canada doit faire face à une reprise intense des feux de forêt qui ont déjà décimé plus de 4,6 millions d’hectares depuis le début de l’année. Dans la province de l’Alberta, à l’ouest du pays, plusieurs milliers de personnes ont dû être évacuées tandis que les équipes de pompiers doivent parfois reculer pour échapper à des feux incontrôlables. Au Québec, les autorités locales ont indiqué se préparer à une lutte contre le feu qui devrait durer tout l’été. Ces incendies d’une rare intensité dans la province francophone produisent des fumées qui continuent de se propager sur la partie nord-est des Etats-Unis, impactée par une pollution atmosphérique inédite, et ont même commencé à atteindre la Norvège.

Asie/Pacifique

Inde

Le gouvernement de Narendra Modi, Premier ministre depuis mai 2014, et son parti du Bharatiya Janata Party (BJP) lancent une grande campagne de promotion de leur politique via des rassemblements jusqu’au 30 juin dans de nombreux États indiens, notamment ceux d’Assam et Odisha (est), Himachal Pradesh et Pendjab (nord), ou encore Tamil Nadu (sud). Dans le même temps, les partis d’opposition se mobilisent et multiplient également les mouvements de protestation. La tension socio-politique du moment devrait se traduire par un renforcement des mesures de sécurité, tandis ainsi que des troubles entre partisans rivaux ou avec les forces de l’ordre sont à anticiper.

Région

Vents mauvais à prévoir au Japon, aux Philippines et à Taïwan en raison de la tempête tropicale Guchol qui devrait renforcer la mousson, engendrant des pluies intenses et des risques d’inondations et de glissements de terrain, particulièrement dans le nord de l’île de Luçon (la plus grande des Philippines, au nord du pays) et dans la partie est de l’île de Honshu au Japon. L’Inde et le Pakistan ne sont pas en reste avec le cyclone Biparjoy qui risque, jusqu’au 17 juin prochain, d’occasionner de fortes précipitations et des vents violents dans le centre urbain de Karachi (ville la plus peuplée du Pakistan). Quelque 80 000 personnes sont aussi en cours d’évacuation dans les zones côtières les plus à risques, dans le sud du pays et sur la côte indienne, dans les Etat de Gujarat, Maharashtra et Goa. Au Pakistan, très exposé à ce type de phénomène météorologique et touché l’année dernière par des intempéries sans précédent, les fortes pluies qui ont balayé le nord-ouest du pays la semaine dernière ont déjà causé la mort de plus de trente personnes et fait plusieurs centaines de blessés.

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