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Une implantation en Roumanie réussie pour AccorHotels

Alors qu’il n’était connu il y trois ans qu’à travers le Pullman et le Novotel de Bucarest, Accor possède aujourd’hui 11 hôtels dans le pays, grâce à son partenariat avec le groupe Orbis, leader en Europe de l’Est. Et ce n’est qu’un début. Neuf nouvelles ouvertures sont annoncées.

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À bien y regarder, Ibis, Ibis Styles et les Mercure (milieu de gamme), sont les enseignes les plus populaires en Roumanie. « Ce sont des marques fortes, résume Emeline Sykora-Wintrebert, manager générale de la zone Europe du Sud-Est pour Orbis et AccorHotels, elles garantissent un standard de qualité et en même temps donnent une image de flexibilité aux investisseurs en terme de design et d’inspiration avec la culture et l’héritage locaux. Ces éléments sont décisifs pour nos partenaires en Roumanie.» Près de 600 personnes travaillent pour le groupe Accor – Orbis dans le pays. Ici, 90 % des directeurs d’hôtels (dont 70 % de directrices !) sont issus de recrutement interne, et roumains ! « Nous avons dernièrement investi beaucoup d’énergie et de temps pour introduire une nouvelle culture de travail, précise Mme Sykora-Wintrebert : plus d’authenticité dans les relations entre les équipes, d’agilité, d’indépendance et d’ouverture d’esprit. Tout ceci se ressent dans notre relation avec les clients, ce qui influence ensuite directement nos résultats. » Accor offre aussi à ses collaborateurs une politique de mobilité hors pair, non seulement entre les différentes marques présentes en Roumanie mais aussi au sein de la région Europe du Sud-Est et même au-delà, avec un éventail de programmes incitant le développement des talents.

> La clientèle loisirs se développe

Accor a neuf projets d’ouverture dans ses cartons, dont trois cette année : l’Ibis Styles Bucarest aéroport (85 chambres), le Mercure Sibiu aéroport (85 chambres) et le Mercure Timisoara (60 chambres). La plupart de ces projets sont des contrats de gestion ou franchise. Car la Roumanie est un pays où le pouvoir d’achat ne cesse de croître, à la fois à Bucarest et dans les villes secondaires. Depuis 2015, la croissance n’est jamais descendue en dessous de +4 % par an, avec un taux de chômage de 3 % dans le pays et résiduel dans les grandes villes. « C’est un élément primordial pour nous, relève Mme Sykora-Wintrebert. Nous avons constaté un fort développement de la clientèle loisir (second marché d’Accor après la clientèle business et corporate, ndlr), en particulier dans la capitale. Cela contribue à améliorer sensiblement le taux d’occupation de nos hôtels de Bucarest durant les week-ends et les mois d’été. » Le segment du tourisme affiche en Roumanie une croissance moyenne annuelle de plus de +5 % depuis 2010.    

> Environnement et solidarité : Accor passe à l’action

Depuis plusieurs années, le groupe est engagé dans un projet de reforestation en Transylvanie où le problème inquiète les communautés locales.

Le projet concerne une zone où de larges pans de terre ont été laissés à l’abandon, entraînant érosion et dégradation des sols. Accor a ainsi lancé en 2017 le programme « Plant for the planet » en partenariat avec les ONG Pur Projet et Mihai Eminescu Trust. La plantation du deux millionième arbre a même donné lieu à une visite du président roumain Klaus Iohannis ! Accor met d’ailleurs les clients de ses hôtels à contribution : « Nous les invitons par exemple à réutiliser leurs serviettes de toilette, détaille Mme Sykora-Wintrebert, générant ainsi des économies d’énergie, d’eau et de blanchisserie, réinvesties à hauteur de 50 % dans ces projets de reforestation. » Autour du monde, l’initiative a déjà permis de planter 5 millions d’arbres.

> Fruits et légumes bio

Le groupe est également très engagé dans la réduction de déchets et la lutte contre le gaspillage, alimentaire en particulier. Depuis deux ans, le Novotel Bucarest et les hôtels Ibis en Roumanie ont ainsi mis en place un programme éducatif et de sensibilisation qui porte aujourd’hui ses fruits. Accor travaille également avec une ONG près de Bucarest, « Bio & Co », qui fournit ses restaurants en fruits et légumes bio. L’association emploie des personnes marginalisées qui, grâce à ce projet, sont réinsérées dans le marché du travail. La ferme bio collecte aussi les déchets organiques des hôtels. C’est l’une des premières initiatives d’économie en circuit court que le groupe a mis en place dans la région.     

Un article de Frédéric Lassaigne

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