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La mobilité étudiante fortement affectée par la crise sanitaire

Tout au long de l’année, Campus France observe et décrypte la mobilité étudiante

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La mobilité étudiante fortement affectée par la crise sanitaire

Campus France vient de publier l’édition 2021 des chiffres clés de la mobilité étudiante. La pandémie de Covid-19 a bouleversé la mobilité étudiante internationale. Les confinements successifs, la difficulté de se déplacer et les frontières fermées ont freiné les déplacements. De grands pays d’accueil se sont fermés aux étudiants internationaux, parfois complètement (Australie, Nouvelle-Zélande, Chine), parfois en encourageant les inscriptions à distance (États-Unis, Canada). Les universités britanniques sont quant à elles pénalisées en Europe par le Brexit.

La France continue d’accueillir les étudiants internationaux

Dans ce contexte troublé, la France a su s’affirmer comme une destination de choix. Les étudiants ont répondu présent, manifestant un désir d’études en France renouvelé, en particulier ceux en provenance d’Afrique subsaharienne, du Maghreb, du Moyen-Orient et d’Europe. La baisse est modérée, si on la compare avec celle de ses principaux voisins, du nombre des étudiants internationaux cette année : -25%.

La France, sixième pays d’accueil et de départ

Les données antérieures à la crise sanitaire décrivent cependant un monde pré-pandémique où la France connaissait une perte relative de son attractivité. Alors à la sixième place des pays d’accueil, derrière l’Allemagne et la Russie, elle était talonnée par le Canada. Le nombre d’étudiants étrangers (370.000) progresse toujours (de 23% sur les cinq dernières années) mais moins rapidement que la moyenne mondiale et que chez ses principaux concurrents.

La France était également le sixième pays de départ des étudiants, qui se dirigent en particulier vers les établissements francophones au Québec, en Belgique ou en Suisse.

2021 : une année de transition ?

La mobilité étudiante, en partie interrompue ou repoussée après une année de transition, pourrait reprendre en fin d’année. La France devrait voir ses liens avec l’Afrique se renforcer et pourra vraisemblablement compter sur une reprise des mobilités européennes au semestre d’automne. Les étudiants indiens semblent être à nouveau désireux d’étudier à l’étranger tandis que les mobilités en provenance de Chine risquent de diminuer, en France et dans le monde. À moyen terme, une régionalisation accrue des souhaits d’études, en particulier en Asie, semble se profiler. Regardée avec inquiétude par des établissements anglo-saxons (en Australie, au Royaume-Uni ou aux États- Unis) souvent dépendant de la mobilité chinoise, elle est aussi l’occasion pour les universités françaises d’approfondir leurs liens avec leurs homologues européens et de renouer avec les grands pays émergents d’Amérique latine et d’Asie.

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