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FranceInfo, Français du monde : “Au Canada, l’Ontario à la recherche de francophones“

Certes, on y parle moins le français qu’à Montréal mais la province du centre du Canada, et Toronto, la capitale économique et financière du pays, multiplient les initiatives pour attirer de nouveaux travailleurs étrangers, toujours selon le principe de l’immigration choisie.

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FranceInfo, Français du monde : “Au Canada, l’Ontario à la recherche de francophones“

L’Ontario et Toronto souhaitent attirer de nouveaux travailleurs étrangers, selon le principe de l’immigration choisie. 

Restauration, bâtiment, finances, biotechs…

Aïssatou Sonko travaille à la Société économique de l’Ontario (SÉO), une association à but non lucratif qui aide gratuitement les nouveaux arrivants dans leur recherche d’emploi. Selon la Française, née au Sénégal, avec un taux de chômage autour de 7% en Ontario, tous les secteurs du marché du travail sont concernés par la pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans la partie nord de la province : “Dans les finances, on recherche des directeurs de comptes, des conseillers financiers, des conseillers aux entreprises, mais aussi des managers ou des ingénieurs. Ce qui ressort aussi beaucoup, c’est le manque d’infirmiers, à tel point que, même si c’est une profession réglementée, les hôpitaux sont intéressés quand même à accepter les candidatures.” (Aïssatou Sonko)

D’autant que depuis le début de la pandémie de Covid-19, le recours au télétravail a été massif au Canada et en Ontario, avec à la clé de nombreux locaux vides.  “Il y a beaucoup d’entreprises, notamment en centre-ville, à cause du coût, qui ont fermé physiquement. Ce qu’on va observer prochainement, c’est peut-être la difficulté à assurer le retour en présentiel. Il y a des secteurs comme le service et la restauration qui sont durement touchés, beaucoup de restaurants ont fermé.” 

Des besoins dans le domaine du soutien à la personne

Le domaine du soutien à la personne souffre également de sous-effectifs chroniques. Ce n’est guère mieux dans les métiers de bouche, où l’on recrute à tour de bras des chefs cuisiniers, des boulangers, des bouchers et des charcutiers. L’Ontario manque aussi de soudeurs, mécaniciens de chantier, chauffeurs et d’employés dans les fermes agricoles.

“Il y a une volonté de la province d’augmenter le nombre de francophones de 5% d’ici 2025, détaille Aïssatou Sonko. Pour vous dire à quel point ils sont intéressés à recruter des francophones, ils ont même attribué 15 points supplémentaires pour les francophones qui souhaitent postuler pour la résidence permanente !” 

Car en Ontario, l’accès à la résidence permanente est facilité contrairement au Québec, que la plupart des Français choisissent comme premier point de chute au Canada. “Il y a beaucoup de francophones qui se retrouvent un peu bloqués en terme d’immigration au Québec? et qui se tournent du coup vers l’Ontario pour multiplier leurs chances d’accéder à la résidence permanente.” 

Reste que la nécessité, pour les immigrants, d’avoir une expérience de travail au Canada avant de pouvoir postuler dans leur domaine constitue un véritable casse-tête pour beaucoup. En octobre dernier, le gouvernement de l’Ontario avait promis de légiférer pour permettre aux nouveaux arrivants, formés à l’étranger dans une trentaine de professions, d’obtenir un certificat de travail sans avoir à acquérir une expérience professionnelle au Canada. Lire et écouter la chronique ici

Lui écrire : asonko@seo-ont.ca

Aller plus loin

La Société économique de l’Ontario

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