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Préparer sa retraite à l’étranger: les stratégies gagnantes

Les Français vivant à l’étranger sont souvent confrontés de manière plus directe à la question de la constitution d’une épargne pour prendre leur retraite, les cotisations versées n’étant généralement pas suffisantes pour s’assurer une pension conforme à leurs attentes. En revanche, pour un certain nombre d’entre eux, des revenus relativement élevés et un coût de la vie souvent inférieur à celui de l’Hexagone permettent d’épargner davantage.

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Préparer sa retraite à l'étranger Les stratégies gagnantes

L’adage « le plus tôt sera le mieux » s’applique tout particulièrement aux Français de l’étranger désireux d’avoir une retraite confortable. À l’étranger, il faut en effet commencer à épargner tôt, dès le début de sa vie active, même si les montants sont modestes au départ. C’est tout particulièrement vrai pour ceux qui choisissent de placer leur argent et vont donc voir les sommes fructifier au fil des années.

Autre recommandation : la diversification des investissements est essentielle pour minimiser les risques et maximiser les rendements à long terme. Il est ainsi possible d’associer les revenus locatifs d’un bien immobilier ou un plan épargne retraite à d’autres revenus issus de placements financiers. Les établissements bancaires offrent aujourd’hui des opportunités intéressantes, en particulier pour les expatriés disposant d’une longue période d’expatriation. Disposer d’un compte-titres ou d’un plan d’épargne en actions (PEA) s’avère donc utile, à condition de ne pas être expatrié dans un État ou territoire non coopératif.

Plan d’épargne retraite : pour qui ?

Parmi les autres produits financiers disponibles spécifiquement pensés pour les futurs retraités français, le plan d’épargne retraite (PER) constitue une option intéressante. Il s’agit d’un produit d’épargne à long terme conçu pour aider les actifs à préparer financièrement leur retraite. Il a été introduit en France en octobre 2019 et a remplacé plusieurs régimes d’épargne-retraite existants, tels que le Plan d’épargne retraite populaire (PERP) et le Contrat retraite Madelin, entre autres.

Le PER se présente sous trois formes différentes. La première d’entre elles est le PER individuel (PERin) : il s’agit d’un plan d’épargne personnel qui permet à n’importe quel individu, indépendamment de sa situation professionnelle (demandeur d’emploi, salarié, travailleur non salarié), de contribuer à son compte d’épargne-retraite. Une fois l’âge de la retraite atteint, il est possible d’obtenir un capital – soit une somme d’argent – ou une rente. Celle-ci prend la forme d’un versement périodique. Les contributions au PERin sont volontaires et flexibles. Ainsi, les titulaires du plan peuvent décider à quel moment et combien ils cotisent, dans les limites fixées par la loi.

Le PER d’entreprise collectif

Si l’expatrié travaille pour une entreprise française, il peut avoir droit à un PER d’entreprise collectif. Ce produit remplace le Perco, qui n’est plus disponible depuis octobre 2020. Il s’agit là encore d’un produit d’épargne à long terme qui permet au salarié de mettre des fonds de côté durant toute sa période d’activité. Lorsqu’une entreprise met en place un plan d’épargne retraite d’entreprise collectif, tous les employés peuvent demander à en bénéficier. Il reste néanmoins facultatif.

En échange d’avantages fiscaux (déductibilité des primes versées, fiscalité particulière de sortie, etc.), l’argent investi dans le PER d’entreprise collectif est bloqué jusqu’à l’âge de la retraite. Durant la phase d’épargne, le contrat n’est donc pas rachetable. Aussi, l’adhérent ne peut pas retirer les fonds investis. L’épargnant a la possibilité d’alimenter ce PER de différentes manières: en y versant ses primes d’épargne salariales notamment, lesquelles ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu.

Le PER d’entreprise obligatoire

Le PER d’entreprise obligatoire est également réservé aux Français – de l’étranger ou de l’Hexagone – qui travaillent pour une structure française. Ce produit peut être souscrit soit par l’ensemble des salariés de l’entreprise, soit exclusivement par certaines catégories d’entre eux. Les catégories concernées doivent alors obligatoirement y souscrire, d’où le nom de ce produit financier. Tout comme le PER collectif, le PER obligatoire donne accès à un grand nombre d’avantages fiscaux. L’échéance est également fixée à l’âge du départ à la retraite, avec des possibilités de déblocage anticipé dans certains cas : l’achat d’une résidence principale notamment.

Pour alimenter le PER d’entreprise obligatoire, l’employeur est tenu de réaliser des versements. De son côté, le salarié peut également avoir l’obligation d’y déposer régulièrement de l’argent. Il peut aussi effectuer des versements ponctuels en parallèle. En pratique, l’alimentation du PER obligatoire est basée sur le principe de la gestion pilotée. Ainsi, si le départ à la retraite du salarié est éloigné, son épargne peut être investie dans des actifs plus risqués, mais potentiellement plus rentables. À mesure que l’âge de la retraite approche, l’épargne est progressivement réorientée vers des supports considérés comme plus sûrs.

L’immobilier, une valeur sure

Outre les produits d’épargne, d’autres formes d’investissement peuvent être envisagées pour préparer sa retraite à l’étranger. L’immobilier est souvent considéré comme une option attrayante en raison de sa rentabilité potentielle et de la demande locative élevée en France. Depuis le début de l’année 2023, les prix à l’achat baissent par ailleurs dans la plupart des grandes villes. Investir dans l’immobilier locatif, en particulier dans des métropoles dynamiques comme Paris, Lyon ou Bordeaux, peut-être une stratégie rentable.

Mais dans quel type de bien investir ? L’ancien présente des avantages intéressants, avec notamment la possibilité de réaliser de bonnes affaires en rénovant des biens immobiliers. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) peuvent également faciliter la constitution d’un fonds de départ et offrir une accessibilité et une souplesse supplémentaires.

Défiscaliser grâce à la loi Pinel

Toujours en matière d’immobilier, la défiscalisation permise par la loi Pinel peut intéresser un certain nombre de Français résidant à l’étranger et qui souhaitent investir dans la pierre en France. Introduit en 2014, ce dispositif permet à ceux qui investissent dans un bien immobilier neuf destiné à la location de profiter d’une réduction d’impôts. Pour en bénéficier, le propriétaire doit s’engager à louer son bien à un locataire qui en fera sa résidence principale pendant une période déterminée de six, neuf ou douze ans. Le loyer est par ailleurs plafonné. En contrepartie, sa réduction d’impôt est calculée sur le montant de son investissement, le taux variant justement en fonction de la durée de l’engagement de location.

Ces dispositions ont néanmoins été récemment révisées. Si le dispositif Pinel a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2024, il se divise désormais en deux catégories. D’abord, le « Pinel classique » qui inclut désormais une réduction progressive du taux de la réduction d’impôt. Ce taux diminue progressivement pour les acquisitions réalisées à partir de 2023 : jusqu’à présent, il était de 12% pour une location de six ans, il est passé à 10,5%. En parallèle, la mise en place du « Pinel + » permet de recentrer le dispositif sur certains quartiers ou sur des critères énergétiques de qualité. Lorsque les critères sont respectés, les taux antérieurs de réduction d’impôts sont maintenus.

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