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L’Europe six ans après les engagements d’Emmanuel Macron

Accords sur l’environnement, création d’un réseau d’universités européen, budget commun pour l’innovation… Six ans après le discours de la Sorbonne prononcé par Emmanuel Macron sur les objectifs de la France pour l’Union européenne, l’Élysée fait le bilan.

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L’Europe six ans après les engagements d’Emmanuel Macron

Où en sommes-nous de « l’adoption des objectifs climat les plus ambitieux au monde » ? Dans son bilan de l’action française en Europe publié le 26 septembre 2023 – soit six ans après le discours de la Sorbonne prononcé par Emmanuel Macron – l’Élysée fait le point sur les grands accomplissements de l’Union européenne. En 2017, le président de la République annonçait en effet une série d’objectifs pour l’Europe, évoquant en particulier les grands enjeux liés au changement climatique.

Encore des progrès à faire pour la neutralité carbone

Le bilan souligne l’adoption de la loi climat en 2019, qui engage les États membres à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cet objectif inclut un point d’étape en 2030 qui vise une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Selon l’Agence européenne pour l’environnement, cette réduction n’était en 2021 que de 28%. 

Parmi les diverses actions climat, le bilan rappelle le vote d’une réglementation pour la fin de la vente de voitures thermiques en 2035, la mobilisation de 30% du budget européen dédié à la durabilité environnementale mais aussi, plus récemment, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). En vigueur depuis le 1er octobre 2023, cette réglementation vise à « lutter contre les fuites de carbone ». Selon le ministère de la Transition écologique, il s’agit d’un « phénomène selon lequel la mise en œuvre de mesures climatiques contraignantes, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), dans une seule région du monde entraîne une augmentation des émissions de GES dans le reste du monde ». Il est toutefois à noter que, selon un sondage publié par l’Eurobaromètre en juillet 2023, 67% des Européens considèrent que les mesures de leurs gouvernements pour le climat sont insuffisantes.

Des objectifs communs de réindustrialisation

Côté économique, la France s’inscrit dans un projet massif de réindustrialisation de l’Europe dans le but de limiter sa dépendance aux importations internationales. Au-delà des importations énergétiques, l’Hexagone reste notamment très dépendant de la Chine qui est son deuxième partenaire commercial derrière l’Allemagne. Ses objectifs de réindustrialisation incluent donc des alliances industrielles au sein de l’UE dans le secteur des nouvelles technologies avec, par exemple, l’objectif de produire  des semi-conducteurs européens. 

Le bilan mentionne par ailleurs la création du Conseil européen de l’innovation en mars 2021 qui finance des projets partout dans l’UE. Il évoque aussi la mobilisation de financements privés pour des « projets importants d’intérêt commun européen » (PIIEC). Au total, 50 milliards d’euros doivent être consacrés à l’innovation dans des domaines comme la microélectronique, la connectivité ou encore le cloud. 

Des efforts en termes d’inclusion sociale

En matière d’« équité sociale », le bilan cite notamment la création en 2019 de l’Autorité européenne du travail, qui vise à surveiller et harmoniser le droit des travailleurs – notamment la main-d’œuvre en mobilité – sur le territoire européen. Autre accomplissement : « l’instauration de quotas dans les conseils d’administration » pour favoriser l’égalité homme-femme grâce à la loi « Women on Boards » votée par le Parlement en novembre 2022. De futurs objectifs, comme l’amélioration de l’accès au travail ou l’engagement des États membres à atteindre un quota de 78% de taux d’emploi pour les 20-64 ans en 2030, sont également mentionnés. À noter que le volet social est néanmoins l’un des moins développés de ce bilan. 

L’Élysée revient également sur la proposition d’Emmanuel Macron de créer un « réseau d’universités de plusieurs pays d’Europe » lors du discours de La Sorbonne. Au total, 44 alliances d’universités ont été formées depuis 2018, impliquant 37 établissements français. Le but ? Favoriser les mobilités étudiantes et le développement d’une « stratégie de formation et de recherche commune ». Le doublement du budget d’Erasmus+ (30 milliards d’euros pour la période 2021-2027) mais aussi le lancement en 2021 du programme Alma (Aim, Learn, Master, Achieve) visent par ailleurs à élargir l’accès aux mobilités aux personnes les plus défavorisées. 

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